Catégorie : Événements et rapports

Rapport analytique : La stratégie de la Chine sur la  chaîne de valeur du cobalt – leçons pour l’UE

Les matériaux stratégiques sont omniprésents dans tous les secteurs pertinents pour l’économie verte et la transition énergétique. Concernant le cobalt, il doit sa visibilité actuelle à son utilisation croissante dans les technologies à faible émission de carbone, également appelées technologies vertes (énergies renouvelables et batteries rechargeables). Le cobalt est utilisé comme intrant dans les aimants des éoliennes, et pour la production des cathodes des batteries lithium-ion et nickel-métal-hydrure, qui sont ensuite incorporées dans les véhicules électriques ou hybrides. Dans le contexte actuel d’électrification de la mobilité, le cobalt est donc considéré comme un matériau stratégique. La production de cobalt est cependant l’un des premiers exemples de la répartition inégale des ressources de la planète, le métal étant extrêmement concentré dans un seul pays : la République démocratique du Congo (RDC), qui représente 70% de la production mondiale, et les réserves de la RDC sont contrôlées de manière substantielle par ce qui est désormais devenu un acteur incontournable de la chaîne de valeur du cobalt : la Chine.

Dans la continuité de notre travail analytique sur la stratégie chinoise vis-à-vis des matériaux stratégiques, tels que le cobalt, nous avons produit un rapport visant à étudier et comprendre comment la Chine s’est imposée sur la chaîne de valeur du cobalt, tant en amont qu’en aval, et a progressivement réussi à se construire un avantage comparatif, voire absolu. Ce rapport vise à mener une analyse combinée des stratégies qui ont été mises en œuvre tant par le gouvernement chinois que par les acteurs industriels afin d’acquérir cette position hégémonique sur la chaîne de valeur. Ces stratégies ont permis la constitution d’un écosystème chinois résilient et dominant autour de la chaîne de valeur du cobalt sur la scène internationale.

Lire notre rapport ici (en anglais)

The Bridge Tank participe au 9ème Forum mondial de l’eau – Dakar 2022

A l’occasion du 9ème Forum mondial de l’eau, qui s’est tenu à Dakar au Sénégal du 21 au 26 mars 2022, The Bridge Tank a co-organisé deux événements en faveur de l’hydrodiplomatie et la préservation des grands fleuves. Joël Ruet, Président de The Bridge Tank s’est rendu sur place.

Le Forum de l’eau est le plus grand rassemblement mondial sur l’eau, réunissant des participants de tous les niveaux et de tous les domaines, notamment de la politique, des institutions multilatérales, des universités, de la société civile et du secteur privé, le Forum mondial de l’eau offre une plateforme unique où la communauté internationale de l’eau et les principaux décideurs peuvent collaborer et progresser à long terme sur les défis mondiaux liés à l’eau.

Actif et présent lors du Forum, une première SESSION SPECIALE a été co-construite avec l’OMVS (Organisation de mise en valeur du Fleuve Sénégal), l’OMVG (Organisation de mise en valeur du Fleuve Gambie) et l’IAGF (Initiatives pour l’Avenir des Grands Fleuves) sur le thème « Massif du Fouta Djallon : visions et actions pour la sauvegarde du « château d’eau de l’Afrique de l’Ouest » ». L’objectif principale de la session spéciale était d’établir une dynamique d’échange et le germe d’un futur groupe de travail commun regroupant la diversité des acteurs régulant le cours des grands fleuves issus du Massif du Fouta Djallon, organismes en charge du développement durable et de la mise en œuvre d’une résilience climatique des populations à l’aval du Massif, et ayant à cœur d’ancrer la pérennité de leurs initiatives dans la protection et la résilience climatique sociale et environnementale du « château d’eau de l’Afrique de l’Ouest ». Fondée sur le partage d’expérience autour de pratiques d’aménagement, valorisation, préservation, cette session vise à identifier les meilleures pratiques régionales, des pistes d’actions concertées à partir des programmes existants ou activités programmées. Au-delà du partage d’expérience la session visait à identifier des gaps et proposer des orientations partagées pour une meilleure connaissance et action coordonnée des acteurs. Dans la préparation de cette session et le choix des activités mises en avant, plusieurs critères ont été ciblés :

  • effectivité sur la préservation et reconstitution des ressources naturelles ou la mise en œuvre du développement durable ;
  • potentiel de synergies et de passage à l’échelle ;
  • finançabilité accélérée par les développements attendus de la finance climat.

Cette session spéciale a permis de discuter du traitement d’un territoire partagé : un échange d’expérience entre les grandes agences de bassin et organismes de développement des fleuves majeurs issus de cette région dans une logique, les acteurs du développement classique, les agences et acteurs spécialisés dans la préservation des ressources intégrée au développement, des plateformes d’échange sur les mesures traditionnelles adaptées à la préservation de têtes de source, des programmes de reforestation ciblée, ou encore la mobilisation de systèmes de mesures et de modélisation.

Parmi nos invités d’honneur, étaient présents SE ISSOUFOU Mahamadou, ancien Président du Niger, Président de la Fondation Issoufou Mahamadou et M. Erik ORSENNA, Académie française, Président, Initiatives pour l’Avenir des Grands Fleuves et ont témoigné des leçons mondiales apprises utiles pour le Massif du Fouta Djallon lors de discours inauguraux.

Sékou SANGARE, Commissaire, Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, M. Lansana FOFANA, Haut-Commissaire, Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Gambie, M. Abdallah BOUREIMA, Secrétaire Exécutif, Autorité du Bassin du Niger, M. Hamed Diane SEMEGA, Haut-Commissaire, OMVS, Mme Houria Tazi SADEQ, Présidente, Coalition Marocaine pour l’Eau, M. Komlan SANGBANA, Conseiller juridique au secrétariat de la Convention de l’eau des Nations Unies, M. Fawzi BEDREDINE, Coordinateur, OMVS, M. Mamadou DIALLO, Conseiller international, Union internationale pour la conservation de la nature se sont également exprimés lors de cet événement.

Deux panels ont été organisés : Panel 1 – Enjeux et perspectives du Fouta Djallon et Panel 2 – Solutions scientifiques, outils et acteurs pour le Fouta Djallon. Pour en connaitre davantage, veuillez trouver ici le programme de la session spéciale du 23 mars 2022.

Un SIDE EVENT a ensuite été co-organisée avec l’OMVS et l’IAGF sur le thème « Vers la « paix des bassins » : hydrodiplomatie optimiste et résilience climatique ». L’hydrodiplomatie est un concept en émergence depuis quelques années, largement issu du constat des rivalités sur l’eau voire des risques de « guerres de l’eau ». Cette session visait à :

  • conceptuellement mettre en lumière le potentiel de construction de la paix par l’hydrodiplomatie, constatant au contraire l’opportunité de « paix des bassins » ;
  • mettre en lumière les meilleures pratiques d’outils techniques, juridiques, organisationnelles, économiques et environnementaux à la base d’une hydrodiplomatie «concrète» ;
  • faire émerger des consensus sur l’importance du bon niveau d’intégration des acteurs économiques, techniques, politiques… voire des représentants des populations au niveau transfrontalier.

Cette session visait aux rendus suivants :

  • Liste de bonne pratiques et d’innovations institutionnelles et techniques pouvant servir de base à un futur ‘catalogue des bonnes pratiques de l’hydrodiplomatie’ ;
  • Identification des difficultés, opportunités, risques et temporalités associées, prémices d’une Réflexion sur la finançabilité de ces actions par la finance environnementale ;
  • Débat sur la désirabilité d’une future « académie mondiale de l’hydrodiplomatie de de la paix des bassins ».

A force de documenter les nombreux cas dans le monde de mise en risque des eaux fluviales et de la vie des fleuves résultant de la rivalité des usages et menant à des risques de conflits sur l’eau ou nourrissant des conflits issus de l’eau, les cas existants par le monde de gestion réussie, partielle ou globale, de ces différends, sont insuffisamment documentés ou peu disséminés. Un travail de synthèse prospective peut être initié par cet écosystème et cette session se donne pour ambition de légitimer les auto-saisines existant en la matière par la réunion d’acteurs clé porteurs d’une vision proactive, amont, de l’intégration des bassins au service du développement durable, de la régénération des ressources et de la paix. En prévision de la mise en œuvre de l’Article 6 de l’Accord de Paris, une réflexion sur la contribution des grands fleuves à l’atténuation et à l’adaptation doit être menée. Cette session spéciale s’est penchée sur les opportunités de la présence au Forum mondial de l’eau de divers représentants des grandes institutions et acteurs concernés, vers une possible ‘Déclaration de Dakar de la Paix des bassins’.

Ce side event a été divisé en deux panels : Panel 1 – Messages de Soutien à la « Paix des Bassin », en présence de SE ISSOUFOU Mahamadou, ancien Président du Niger, Président de la Fondation Issoufou Mahamadou, M. Jean-Pierre RAFFARIN, ancien Premier Ministre, France, Président de Leaders pour la Paix, Mme Hakima EL HAITE, Présidente de l’Internationale libérale, ancienne Ministre déléguée de l’Environnement, Royaume du Maroc, ancienne championne du Climat pour les Nations Unies, M. Erik ORSENNA, Académie française, Président, Initiatives pour l’Avenir des Grands Fleuves et M. Hamed Diane SEMEGA, Haut-Commissaire, Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal ; Panel 2 – Enjeux et outils de l’hydrodiplomatie, en présence des grands organismes de bassins. Pour en savoir davantage sur cet événement, veuillez trouver ici son programme.

En marge des ateliers et des conférences, notre board member, M. Hamed Diane Semega, Haut-Commissaire de l’OMVS s’est vu attribuer, au nom de l’organisation, le prix Hassan II pour l’eau. Selon le jury, l’organisation ouest-africaine basée à Dakar, qui regroupe le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et la Guinée, a été distinguée pour son action en faveur de la « réalisation de la sécurité hydrique et alimentaire » du grand bassin transfrontalier, mais aussi pour son action pour « la paix, la prospérité et le développement territorial » de ses pays membres. L’hydrodéveloppement et l’hydrodiplomatie ont en effet été au cœur du modèle de l’organisation.

“From COP 26 Glasgow Commitments to COP 27 Egypt Opportunities: The MENA perspective Confirmation”: avec nos Board Members Hakima el Haite et Stephane Gompertz

A l’occasion de la première édition de la Semaine du Climat de la région MENA de la CCNUCC, du 28 au 31 mars, organisée par le gouvernement des Emirats Arabes Unis, Liberal International, dont The Bridge Tank est membre, a organisé le 29 mars un side event virtuel nommé : “From COP 26 Glasgow Commitments to COP 27 Egypt Opportunities: The MENA perspective Confirmation”.

L’objectif de cet événement est d’aborder les défis et les opportunités découlant de l’engagement partagé qui a été convenu lors de la COP 26 à Glasgow, tout en envisageant la COP 27 en Egypte comme une opportunité d’accroître les ambitions. Modérée par la Présidente de l’Internationale Libérale, la championne des Nations Unies pour le climat et membre de notre Board, Hakima El Haite a posé une série de questions à chacun des intervenants.

Parmi eux, notre Board Member, Stéphane Gompertz, était présent en sa qualité d’ancien ambassadeur de France dans les pays africains et d’envoyé spécial pour la COP 21. Il a d’abord été invité à donner son point de vue sur les perspectives de la COP 27.

Sa vision de la prochaine Conférence des Parties reflète les difficultés à augmenter l’ambition climatique et à maintenir les efforts dans un contexte de tensions (COVID-19, guerre entre l’Ukraine et la Russie et guerre au Yémen). Les différentes crises et les guerres actuelles changent les agendas des États et les dépenses publiques. L’argent est davantage dépensé dans les guerres que pour l’action climatique. Les ambitions politiques ne sont pas et ne seront pas aussi élevées que lors des COP 21 et 22. La COP 27, qui aura lieu à Sharm El-Sheikh en Égypte, aura la difficile mission de pousser les efforts des Parties à :

  • Aider à poursuivre les gouvernements et l’opinion publique à se tourner vers l’avenir.
  • Pousser à la recherche de solutions.
  • Continuer à promouvoir les bonnes pratiques dans le domaine de l’adaptation.

Stéphane Gompertz a ensuite expliqué ce qu’il fallait faire pour maintenir les 1,5°C. Il a déclaré qu’il fallait regarder vers l’avenir. Les Etats agissent à court et à long terme. L’énergie est un bon exemple. À court terme, les pays utiliseront davantage de combustibles fossiles. A long terme, nous verrons les effets positifs des politiques énergétiques. Par exemple, la France s’engage dans le nucléaire, sans quoi elle ne pourrait atteindre ses objectifs climatiques. Cependant, la question du nucléaire est à nouveau débattue en France dans ce contexte électoral et de guerre entre l’Ukraine et la Russie. Mais il est important de mesurer les risques dans le temps : vivre avec des températures supérieures à 2-3°C ou vivre avec un mode énergétique faible émetteur en CO2.

Mme Susana Rivero Baughman, Conseillère aux affaires étrangères et à la coopération auprès du Secrétaire de l’Action pour le Climat du Gouvernement de Catalogne, a présenté les actions de l’Internationale Libérale au Comité pour la Justice Climatique, qui a récemment adopté un document d’orientation intitulé « Perspectives libérales sur la justice climatique ». Mme Baughman a souligné le manque d’actions entre le changement climatique et les droits de l’homme et c’est ce que l’International Libérale souhaite faire en ayant notamment développé un laboratoire politique et en renforçant sa présence dans les COP et les forums internationaux. Elle a enfin souligné que la COP 27 offrira de nombreuses opportunités pour l’Afrique.

M. Sveinung Rotevatn, ancien ministre du climat et de l’environnement en Norvège, a développé une évaluation des réalisations de la COP 26. Pour M. Rotevatn, la COP 26 a été un succès pour 3 raisons :

  • Le Rule Book de l’Accord de Paris a été terminé. Il constitue un cadre commun entre les Parties.
  • Augmenter l’ambition. Les grands pays émetteurs augmentent leurs ambitions, la plupart des pays augmentent leurs ambitions en matière de CDNs, les Etats-Unis sont de retour dans l’Accord de Paris et nous maintenons l’objectif des 1,5°C.
  • Un engagement suffisant pour augmenter le financement : le monde en développement peut avoir confiance dans les mécanismes de financement. Les pays industriels promettent de doubler leur financement pour le climat. Des engagements ont été pris et ont été bien accueillis par la plupart des pays en développement.

Il a ensuite expliqué qu’après deux années de pandémie mondiale, nous n’avons pas perdu de vue l’aspect à long terme des crises climatiques. Il a ensuite souligné que la Norvège est l’un des principaux financeurs et que le pays va doubler ses efforts en matière de finance climat, notamment pour la préservation de la forêt tropicale et l’atténuation et l’adaptation. Il a enfin déclaré que la taxe sur la pollution est un outil nécessaire pour une transition équitable et soutenir la transition climatique au niveau national. Au niveau mondial, la finance climatique est un outil nécessaire.

Mme Rania Al-Mashat, ministre égyptienne de la coopération internationale, a expliqué en trois messages quels seront les objectifs et les opportunités de la COP 27 :

  • La COP 27 sera impartiale, même si cette COP est organisée en Afrique.
  • L’adaptation et la résilience seront au centre des débats et constituent l’un des principaux résultats de la COP 26.
  • Accroitre l’engagement à l’action.

Mme Al-Mashat a mis l’accent sur les résultats de Glasgow, en posant des questions ouvertes auxquelles il faudra répondre lors de la COP 27 : le rôle du secteur privé doit accroitre « Nous passons de milliards à trillions ». Il est également important de réfléchir à la façon dont nous pouvons rendre opérationnel ce qui a été promis. Comment dérisquer les investissements verts ? Comment pouvons-nous créer des opportunités pour la blended finance? Les projets financés ne sont pas assez opérationnels. Comment pouvons-nous tirer parti des pays qui ont réussi et les reproduire ?

The Bridge Tank et l’Agence Française de Développement organisent leur dernier atelier sur l’économie bleue

Le 16 mars 2022, The Bridge Tank a organisé le dernier atelier d’une série de trois avec le mandat de l’Agence française de développement sur l’économie bleue dans la baie du Bengale (Bangladesh, Inde, Sri Lanka). Cet atelier visait à identifier les coopérations bilatérales et régionales possibles avec l’apport du savoir-faire français dans le domaine maritime. Il visait également à ouvrir la conversation pour concevoir des solutions que la partie française pourrait apporter en réponse aux défis identifiés lors des deux premiers ateliers en collaboration avec les acteurs clés de la région de la Baie du Bengale.

Les discussions se sont principalement construites sur 6 leçons identifiées lors des deux premiers ateliers :

  • Le rôle de l’économie bleue dans la région
  • Le rôle des données
  • Améliorer la coordination
  • Renforcer la coopération entre le privé et le public
  • Promouvoir le renforcement des capacités institutionnelles en matière de collecte de données et de coordination
  • Développer des projets pilotes

Cet atelier a été séquencé en trois panels qui se sont tenus à huis clos.

Panel 1: Coopération et ambitions institutionnelles au niveau régional avec l’appui du savoir-faire français

Modérateur: Dr. Joël Ruet, Président, The Bridge Tank

  • Dr. (Mme) Hélène Djoufelkit, Directrice de la Recherche, AFD
  • Mme Runa Khan, Fondatrice et Directrice, Friendship NGO
  • M. Daniel Fernando, Co-fondateur, Blue Resources Trust, Sri Lanka
  • Dr. Arnab Das, Directeur et Fondateur, Maritime Research Centre, Inde
  • M. Matthieu Piron, Chargé de mission, Bureau des affaires européennes et internationales, Service pêche maritime et aquaculture durables, Direction Générale des Affaires Maritimes, de la Pêche et de l’Aquaculture, Ministère de la Mer
  • M. Benoît Gauthier, Chef du service économique régional, Ambassade de France en Inde
  • Vice-Amiral Pradeep Chauhan, Directeur Régional, National Maritime Foundation, Inde
  • Dr. P. Krishnan, Directeur, Bay of Bengal Inter-Governmental Organization (BOBP-IGO)

Panel 2: Développer des projets viables au niveau national et régional pour améliorer les chaînes de valeur de l’économie bleue.

Modérateur: Dr. Joël Ruet, Président, The Bridge Tank

  • M. Manish Singhal, Secrétaire général adjoint, Federation of Indian Chambers of Commerce & Industry (FICCI), Inde
  • M. Martin Lemenager, Directeur principal de programme pour l’infrastructure, AFD Indonésie
  • Loïc Monod, Chargé de mission en bioéconomie, France AgriMer
  • M. Nicolas Vuillaume, Représentant de l’Océan Indien, Collecte Localisation Satellites (CLS)
  • Dr. Mostafa A. R. Hossain, Professeur, Biodiversité aquatique et changement climatique, Département des poissons, Biologie et génétique, Université agricole du Bangladesh
  • Dr. Arnab Das, Directeur et Fondateur, Maritime Research Centre, Inde
  • M. Aruna Maheepala, Chargé de recherche senior, National Aquatic Resources Research and Development Agency (NARA), Sri Lanka
  • M. Shri Aditya Dash, Vice Président, Marine Products Export Development Authority (MPEDA), India
  • M. Bruno Bosle, Directeur pays, AFD Inde
  • M. Reda Souirgi, Directeur pays, AFD Sri Lanka, représenté par Mme Panchali Ellepola, Chargée de projet
  • M. Benoît Chassatte, Directeur pays, AFD Bangladesh

Panel 3: Renforcer les ressources partagées par le biais d’un réseau régional & conclusion générale.

Modérateur: Dr. Joël Ruet, Président, The Bridge Tank

  • Mme Afifat Khanam Ritika, Chargée de recherche, Bangladesh Institute of Maritime Research and Development
  • M. Pattabhi Rama Rao, Directeur de groupe, Groupe d’observation, de modélisation et d’assimilation des données océaniques, Indian National Center for Ocean Information Services (INCOIS)
  • Dr. (Mme) Hélène Djoufelkit, Directrice de la Recherche, AFD
  • Dr. Joël Ruet, President, The Bridge Tank
  • M. Jacky Amprou, Directeur regional Asie du Sud, AFD

L’esprit de ce projet est d’organiser une série de trois ateliers, co-organisés par The Bridge Tank et l’Agence française de développement. Le premier atelier, qui a été organisé le 26 novembre 2022, avait pour but de rassembler les réflexions stratégiques des participants avant de développer une interaction croissante entre eux et les instituts et décideurs politiques lors du second atelier, le 21 janvier 2022.

Lire notre rapport (en anglais) ici et le résumé exécutif (en anglais) ici 

Regarder le replay de notre workshop ici (en anglais)

The Bridge Tank et l’Agence Française de Développement organisent un deuxième atelier sur l’économie bleue: solutions et mise en oeuvre

Le 21 janvier 2022, s’est tenu en visioconférence le deuxième atelier d’une série de trois, organisé par The Bridge Tank avec le mandat de l’Agence Française de Développement (AFD) sur l’économie bleue dans le Golfe du Bengale (Bangladesh, Inde, Sri Lanka). Alors que le premier atelier avait pour but de définir les nouvelles priorités de l’économie bleue pour les différents acteurs du Golfe du Bengale, ce deuxième atelier visait à faire dialoguer les experts, décideurs politiques et acteurs économiques afin d’identifier les défis qui empêchent une mise en œuvre concrète et efficace des chaînes de valeur de l’économie bleue dans la région. Croisant la recherche et l’opérationnel, cet atelier a permis de mettre en lumière les systèmes de collecte et de traitement des données, des ressources logistiques et financières et des lacunes pour la mise en œuvre et l’accélération des activités bleues dans la région.

Cet atelier était composé de deux panels. Le premier panel, ouvert au public, était consacré à l’exploration de l’importance de la collecte de données pour l’amélioration du suivi des actifs de l’économie bleue. Le deuxième panel, une table ronde à huis clos, était axé sur l’engagement d’une discussion entre experts locaux et français dans l’identification des points d’amélioration dans la mise en oeuvre d’une économie bleue durable et cohérente à l’échelle régionale.

Parmi les défis identifiés, les intervenants se sont tous entendus pour retenir les 5 points suivants: 

  • le manque d’information et de coordination au sein des pays et dans la région;
  • la nécessité de renforcer les capacités institutionnelles;
  • l’amélioration de l’évaluation des ressources halieutiques;
  • la nécessité d’accroître la coopération entre acteurs publics et privés;
  • la nécessité de réaliser davantage d’études et de projets de recherche conjoints au niveau régional;

Des solutions concrètes seront débattues et envisagées lors du troisième et dernier atelier sur l’économie bleue.

Panel 1 : Collecte de données pour un meilleur suivi des actifs de l’économie bleue

Intervenants :

  • Dr. Shailesh Nayak, Directeur, National Institute of Advanced Studies (NIAS), Inde
  • Mme Akshita Sharma, responsable du portefeuille de la biodiversité, AFD Delhi
  • M. Nishan Perera, cofondateur, Blue Resources Trust, Sri Lanka
  • M. Abu Saleh Khan, directeur exécutif, Institute of Water Modelling, Bangladesh

Participants aux discussions :

  • Dr. (Mme) Hélène Djoufelkit, Directrice de la recherche de l’AFD
  • Dr. Arnab Das, Directeur, Maritime Research Center, Inde
  • Dr. Adbul Wahab, Chef d’équipe EcoFish, World Fish Bangladesh Wing
  • Dr. (Mme) Chime Youdon, boursier associé, National Maritime Foundation, Inde
  • Dr. Saurabh Thakur, Associate Fellows, National Maritime Foundation, Inde

Panel 2 : Cadre national pour une meilleure coordination entre les entités publiques et privées, les chercheurs et les porteurs de projets.

  • Courte présentation des points forts soulevés par les experts lors du premier atelier, par Joël Ruet, Président de The Bridge Tank & Jacky Amprou, Directeur Régional pour l’Asie du Sud, AFD
  • Table ronde – 5 minutes de présentation de projets, d’initiatives ou de solutions par chaque intervenant.
  • Discussion ouverte entre les panélistes

Intervenants et invités :

  • M. Shri Aditya Dash, Vice-président, Marine Products Export Development Authority (MPEDA) – Inde
  • Mme Dharshani Lahandapura, président, The Marine Environment Protection Authority (MEPA) – Sri Lanka
  • M. Khairul Majid Mahmud, directeur, Chambre de commerce et d’industrie de Dhaka – Bangladesh
  • Mme Panchali Ellepola, responsable de projet, AFD Sri Lanka
  • M. Ameya Prabhu, vice-président, Chambre de commerce indienne – Inde
  • Mme Soma Mitra-Muckerjee, directeur – chef des projets, Chambre de commerce et d’industrie du Bengale – Inde
  • M. Pattabhi Rama Rao, directeur de groupe, groupe des observations océaniques, de la modélisation et de l’assimilation des données, Centre national indien des services d’information océanique (INCOIS)
  • M. Reda Souirgi, Directeur Pays Sri Lanka, AFD

Avec la participation des panélistes du panel 1.

Le troisième et dernier atelier de cette série aura lieu le 16 mars 2022 et aura pour objectif d’identifier les ambitions politiques dans le secteur et la volonté/possibilité de coopération régionale avec l’apport du savoir-faire français dans le domaine maritime.

Retrouver le panel 1 et le panel 2 sur notre chaîne Youtube.

Lire notre rapport (en anglais) ici et le résumé exécutif (en anglais) ici

Rapport The Bridge Tank – Enchères pour les énergies renouvelables au Kazakhstan – expérience tirée du Brésil, d’Afrique du Sud, Turquie, Inde et Allemagne

Dans un contexte de transformation de nos systèmes économiques et énergétiques, les systèmes de vente aux enchères d’énergies renouvelables ont contribué d’une certaine manière à stimuler le secteur des énergies renouvelables au cours des dernières décennies. Cela est principalement dû à la baisse des coûts des technologies nouvelles, utiles pour les pays émergents en manque de moyens d’investissement, mais aussi à l’implémentation politique de ce mécanisme d’enchères en devenant un instrument modèle pour les énergies propres.

Pour comprendre les systèmes et les mécanismes d’enchères des énergies renouvelables, nous avons développé une analyse comparative entre le Brésil, l’Afrique du Sud, la Turquie, l’Inde et l’Allemagne qui nous a permis d’élaborer une méthodologie de soutien au développement des enchères, particulièrement utile dans les pays en développement. Pour garantir sa pertinence, nous l’avons testée sur le cas du Kazakhstan.

Lire notre rapport (anglais) : Renewable energy auction_report_221121

The Bridge Tank et l’Agence Française de Développement ont conjointement lancé une série de séminaires sur l’économie bleue dans le Golfe du Bengale (Bangladesh, Inde, Sri Lanka)

The Bridge Tank et l’Agence Française de Développement (AFD) collaborent pour l’organisation de trois ateliers afin de comprendre la manière dont le Bangladesh, l’Inde et le Sri Lanka mènent leurs stratégies en faveur de l’économie bleue, s’adaptent aux impacts physiques du changement climatique sur les ressources halieutiques, et pour identifier les priorités, les opportunités et les besoins pour action. En partenariat avec les départements de la recherche et des opérations de l’AFD, nous nous sommes engagés auprès d’organismes de gestion des ressources marines, côtières et halieutiques et des think tanks nationaux et régionaux influents.

Le 26 novembre 2021, l’atelier inaugural, qui s’est tenu en mode webinaire, a rassemblé les réflexions stratégiques des participants en vue de développer une interaction croissante entre les intervenants, tant les instituts que les décideurs politiques, dans des phases suivantes du projet prévus en janvier et février 2022.

Ce premier atelier avait pour but de définir les nouvelles priorités de l’économie bleue pour les différents acteurs du Golfe du Bengale, d’apporter des compréhensions et des diagnostics communs, d’identifier les opportunités et les besoins dans les projets socio-économiques. Il visait à identifier le contexte régional et les questions liées à l’économie bleue, en particulier l’amélioration du niveau de vie des communautés côtières et des utilisateurs de ressources par une gestion durable de la pêche et une gestion intégrée des côtes pour s’adapter au changement climatique, à travers deux panels.

Cet événement virtuel a réuni 12 intervenants de 10 organisations clés travaillant sur l’économie bleue dans la région, recueillant plus de 100 inscrits.

L’atelier était constitué de deux panels, qui ont permis aux intervenants de partager leur compréhension des différentes questions locales liées à la chaîne de valeur des ressources halieutiques.

  • Panel 1 : « Les écosystèmes côtiers résilients, condition préalable essentielle pour des chaînes de valeur économiques durables ? »

Intervenants:

Dr. Arnab Das, Director, Maritime Research Centre, India

Dr Srinivas Kumar, Director, Indian National Center for Ocean Information Services (INCOIS)

Ms Hasamini Sweenie Thilakarathne, Project coordinator and international affairs, Marine Environment Conservation Society of Sri Lanka (MECS), Sri Lanka Dr Chime Youdon & Dr Saurabh Thakur, Associate Fellows, National Maritime Foundation

Mr. Mashiur Rahaman, Joint Secretary, Ministry of Fisheries and Livestock

  • Panel 2 : « Pêche durable et amélioration des moyens de subsistance : actions sur la pêche pour la sécurité alimentaire, l’accès à l’emploi et l’adaptation au changement climatique dans la région »

Intervenants:

Mrs Afifat Khanam Ritika, Research Officer, Bangladesh Institute of Maritime Research and Development (BIMRAD)

Mr Md. Abdul Wahab , EcoFish Team Leader, WorldFish, Bangladesh Wing

Mrs Runa Khan, Founder & Executive Director, Friendship NGO

Dr M.F.M. Fairoz, Dean, Faculty of Fisheries and Marine Sciences, Ocean University of Sri Lanka

Dr. Md. Sharif Uddin, Department of Fisheries, Bangladesh

Pour regarder l’atelier en ligne, cliquer ici : Panel 1 & Panel 2

Pour lire la synthèse (en anglais) des échanges, cliquer ici 

L’hydrogène vert: perspectives d’avenir à la COP26

Durant la COP26 de Glasgow, The Bridge Tank a focalisé sa contribution à la conférence sur le thème de l’hydrogène vert et son potentiel en tant que vecteur d’énergie décarbonée. Participant actif des COP depuis la COP 22 et le Forum sur l’innovation qu’il avait contribué à organiser, think tank invité au lancement du Conseil de l’hydrogène à Davos en 2017, The Bridge Tank avait défini l’hydrogène comme l’un des enjeux clé de la COP26/COP 15 en amont du sommet à travers un rapport spécial.

Représenté par son président Joel Ruet et notre board member Raphael Schoentgen, Founder & CEO of Hydrogen Advisors, The Bridge Tank a recueilli des idées et partagé son expertise sur l’hydrogène à travers deux sessions sur le sujet. Le 11 novembre, The Bridge Tank a participé à l’Hydrogen Transition Summit, qui rassemblait des experts de l’hydrogène du monde entier pour discuter du rôle que cette molécule jouera dans la transition vers un avenir net zéro. Raphael Schoentgen, board member de The Bridge Tank, était l’un des orateurs du sommet.

Michael Matheson, secrétaire d’État écossais chargé de la neutralité carbone, de l’énergie et des transports, a ouvert le sommet sur la transition vers l’hydrogène en soulignant le rôle des partenariats bilatéraux ville-région dans l’accélération de la mise en place des chaînes d’approvisionnement en hydrogène.

Dans plusieurs régions du monde, les conditions économiques et technologiques nécessaires au développement de l’hydrogène sont déjà en place, a affirmé Raphael Schoentgen, ajoutant que le soutien du public à l’hydrogène est désormais fort. Si le prix du carbone est important, savoir qui seront les bailleurs de fonds et disposer d’un financement en fonds propres sont deux éléments clés pour passer à l’échelle supérieure, a ajouté M. Schoentgen.

Utilisation de l’hydrogène vert

La veille, le 10 novembre 2021, l’ONUDI et le ministère autrichien de l’Action pour le climat ont organisé un side event sur le thème  » Utilisation de l’hydrogène vert : Stimuler la croissance des énergies renouvelables et faire progresser la transition énergétique inclusive » au SDG 7 Pavilion. L’événement a rassemblé :

  • Stephan Sicars, directeur général de la direction de l’environnement et de l’énergie de l’ONUDI,
  • Leonore Gewessler, ministre autrichienne de l’action climatique, de l’environnement, de l’énergie, de la mobilité, de l’innovation et de la technologie,
  • Rolando Castro-Córdoba, vice-ministre de l’énergie et de la qualité environnementale du Costa Rica,
  • Rebecca Maserumule, directrice en chef pour l’hydrogène et l’énergie au ministère de la science et de l’innovation d’Afrique du Sud,
  • Ahmed Benlarabi de l’IRESEN (Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles),
  • Alicia Eastman d’InterContinental Energy.

La ministre Gewessler a défini un cadre visant à accroître les complémentarités entre le stockage de l’électricité, la mobilité longue distance, la tarification du carbone et l’orientation de l’hydrogène en priorité vers les secteurs difficiles à décarboner, tels que l’acier. Cette utilisation particulière de l’hydrogène vert présente un potentiel considérable en Afrique du Sud, a fait remarquer M. Maserumule, car elle pourrait contribuer à décarboniser les secteurs miniers et chimiques, mais aussi les transports publics dans le contexte de la révision des contributions déterminées au niveau national (NDC) du pays.

À Oman, le soleil et le vent du désert pourraient donner lieu à la production d’hydrogène et d’ammoniac verts, ainsi qu’à la production d’eau et à la fixation du carbone atmosphérique par la production de carburants synthétiques.

Rapport spécial – au-delà de la COP26 & la COP15: finance, coalitions, hydrogène et économie bleue

Dans le cadre des négociations internationales sur le climat et la biodiversité (COP26 et COP15), The Bridge Tank a développé des analyses sur les sujets prioritaires mondiaux, dont ces conférences internationales sont considérées comme étant parmi les plus urgentes.

Ce rapport vise à contribuer à la discussion mondiale et diplomatique sur les défis des dérèglements climatiques et de la biodiversité. Grâce à une revue de littérature académique et scientifique approfondie, nous avons développé ce rapport de manière méthodique, prospectiviste, tout en mettant en avant des solutions autour du 4 chapitres :
Les deux premiers chapitres dégagent des positions et des éléments structurants et globaux aux questions liées à l’adaptation, la finance et la gouvernance tout en forçant l’action à différentes échelles. Les deux seconds chapitres développent des théories scientifiques, industrielles et techniques sur des sujets opérationnels.

Le premier chapitre aborde les mécanismes de la FINANCE D’ADAPTATION avec un focus spécifique sur la blended finance comme outil efficace pour financer les économies émergentes. Nos analyses nous permettent d’identifier différents outils pour le passage à l’échelle de l’action climatique.

Le deuxième chapitre traite de l’approche innovante des COALITIONS dans les négociations sur le changement climatique vers des coalitions ascendantes et régionales, en impliquant davantage des acteurs non Etatiques.

Le troisième chapitre se concentre sur la place que peut prendre l’HYDROGÈNE dans la transition énergétique en tant que vecteur énergétique à venir. Il souligne les dynamiques économiques et politiques spécifiques qui caractérisent les écosystèmes de l’hydrogène et met en avant les éventuels goulets d’étranglement qui pourraient entraver son expansion effective, notamment pour les industries dans les années à venir.

Le dernier chapitre porte sur la nécessité de travailler à la transition vers une ECONOMIE BLEUE dans les territoires côtiers du monde, avec un focus particulier sur l’Indo-Pacifique et le Golfe du Bengale. Ce chapitre souligne le fait que l’industrialisation des océans doit être limitée et que l’écosystème côtier et les chaînes de valeur de l’économie bleue doivent être mieux intégrées.

Coordination: Malaurie Le Bail et Joël Ruet

Rédaction: Baudouin Becker, Clarisse Comte, Florian Dommergues et Malaurie Le Bail

Relecture et graphisme: Jacqueline Duan

Lire notre rapport (version anglaise): Final report_climate change and biodiversity_TBT_Nov21

Side Event COP 26 – La déclaration pour le climat de l’Internationale Libérale

Le 8 novembre 2021, The Bridge Tank, membre observateur de l’Internationale libérale, a participé à une table ronde en ligne en marge de la COP26, organisée par le parti ADLE et l’Internationale libérale. Des décideurs politiques libéraux et des représentants d’organisations partenaires se sont réunis pour partager leurs points de vue et échanger des informations sur la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique en cours. L’événement était présidé par Timmy Dooley, co-président en exercice du parti ADLE, et Hakima El Haité, présidente de l’Internationale libérale.

Les participants ont discuté du rôle des libéraux lorsqu’il s’agit d’influencer l’agenda de la durabilité dans les années à venir, avec un regard particulier sur la première semaine de négociations et un œil sur la deuxième et l’ultime série de négociations. En outre, ils ont également souligné l’importance de la voix libérale, y compris celle des jeunes générations, lorsqu’il s’agit de mieux reconstruire après la pandémie et de créer des emplois et de la croissance, ainsi que pour le respect de l’État de droit dans le monde entier.

À la fin de la table ronde, les participants ont adopté un engagement appelant les États à revoir à la hausse leurs ambitions en matière de climat. Dans cet engagement, les participants ont appelé à une coopération internationale plus forte afin d’augmenter les engagements climatiques et leur mise en œuvre. Ils ont également appelé les États à soumettre des CDN plus ambitieuses et ont insisté pour qu’un soutien technique et financier plus important soit accordé aux États en développement afin d’améliorer leur capacité à prendre des mesures en faveur du climat.

« La protection de la biodiversité mondiale est également essentielle pour lutter contre la dégradation de l’environnement et le changement climatique. Notre planète est actuellement confrontée à sa sixième extinction massive en raison de l’activité humaine, et elle perturbe les écosystèmes du monde entier, menace notre production alimentaire et augmente les risques de pandémies. Nous devons dès maintenant prendre des mesures audacieuses et rapides pour changer cela, et donc appeler les États à inclure la protection de la biodiversité au cœur de leurs plans d’action pour le climat.

Le temps des discussions est maintenant révolu, la seule option qui reste est l’action. »

Lisez l’engagement des libéraux sur la page de l’Internationale libérale.

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