The Bridge Tank contribue au forum Summit of Minds 2021 en Arménie
La nouvelle édition du forum Summit of Minds s’est tenue les 23 et 24 octobre dans la ville de Dijilan en Arménie, en présence du Président arménien Armen Sarkissian. Joël Ruet, Président, The Bridge Tank, a assisté à cet événement aux côtés de notre board member, Pranjal Sharma, qui est intervenu lors du panel : « Un nouveau contrat social à l’heure de l’IA, des nouvelles technologies et du Covid-19 ».
Joël Ruet a notamment échangé avec Andreï Kortounov, Directeur général du RIAC (Russian International Affairs Council), lors du panel « Global Transformations & Quantum Politics – Challenging the Unknown ».
Tribune : Le G20 doit aider les pays à faible revenu à sortir de la crise de la dette
A l’occasion de la réunion des ministres des finances du G20 à Washington, notre note d’analyse sur la modernisation du secteur bancaire africain a été mentionnée dans une tribune publiée par Diplomatic Courrier, écrite par Joël Ruet. Elle suggère qu’en plus de l’aide souveraine, les banques commerciales en Afrique obtiennent une évaluation plus juste de leurs (faibles) risques et de leur (forte) rentabilité et allègent leurs coûts de refinancement pour fournir des leviers de croissance et d’emploi.
Issue Brief – Tempête dans le Pacifique
Le 15 septembre 2021, l’Australie a rompu un contrat avec la France de fourniture de sous-marins conventionnels, au profit d’une collaboration militaro-technologique nucléaire avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Cette rupture de contrat a mis en lumière l’alliance militaire naissante AUKUS (Australia, United Kingdom et United States), créé face à la montée en puissance chinoise en Indo-Pacifique. Cette alliance tripartite n’a fait que jeter un nouveau pavé dans la mare dans le contexte international actuel déjà tendu, ainsi qu’exacerber les relations diplomatiques entre la France et les Etats-Unis.
A l’occasion de la visite à Paris du Secrétaire d’Etats des Etats-Unis, Anthony Blinken, le 5 octobre 2021, pour tenter d’apaiser la situation, The Bridge Tank publie une note d’analyse, rédigée par le Général (2s) Eric de La Maisonneuve.
Cette note s’appuie sur l’idée selon laquelle le contrat dénoncé par l’Australie, contrat de long terme et considérable en termes financiers, était devenu un contrat limité sur le plan technologique et modeste au regard des enjeux stratégiques dans la zone Indo-pacifique. Ce revirement australien est révélateur de plusieurs points clés :
- L’aggravation de la situation dans la région, notamment en mer de Chine méridionale, l’antagonisme croissant entre la Chine et les Etats-Unis sur les sujets commerciaux, la montée en puissance impressionnante de la marine chinoise et des armements qui lui sont associés, les tensions multiples sino-australiennes, tout porte à la fois les Etats-Unis et l’Australie à revoir leur dispositif.
- Si, comme il est prévisible, les évènements se précipitent dans la zone, l’urgence prévaudra et les Américains seront contraints d’installer leurs bases et leurs sous-marins nucléaires directement en Australie, quitte à en louer ou en prêter quelques-uns à ces derniers. Là encore, il est probable que ce futur contrat sous l’égide d’AUKUS aura du mal à voir le jour.
- La France pour sa part devrait tirer les conséquences de ce fiasco diplomatico-stratégique dans trois directions :
- Réviser son complexe « politique étrangère / politique de défense »,
- Réévaluer à la faveur de la présidence française de l’UE le pilier européen de sécurité et sa concrétisation par une alliance franco-allemande,
- Repenser dans ce contexte nos dispositifs d’analyse de la Chine de mieux prévoir sa stratégie et d’anticiper ses actions.
Lire la note d’analyse: 2021-10-04-IB La Maisonneuve
« Entretiens Transatlantiques »: Réflexions pour l’Europe avec Jean-Pierre Raffarin
Le 21 septembre 2021, The Bridge Tank et le cercle France-Amériques ont inauguré Les « Entretiens Transatlantiques ». L’objectif de ces rencontres est de rassembler en format fermé des décideurs autour d’une personnalité, et visent à nourrir des propositions en amont de la présidence française de l’Union Européenne.
Cette première rencontre réunissait autour de Jean-Pierre Raffarin une quinzaine de personnalités politiques, anciens ministres, parlementaires, industriels, hauts-fonctionnaires, et représentants de la société civile.
Lors de cette réunion suivant la « règle de Chatham House », après plusieurs idées lancée par M. Raffarin, les participants ont échangé analyses et propositions sur les thématiques suivantes :
- Les relations UE-Chine-Etats-Unis et leur rôle croissant dans les différentes politiques intérieures
- Les relations internes à l’Union Européenne
- La question de l’autonomie stratégique européenne y compris de l’autonomie sur les données
- La coopération multilatérale et avec l’Allemagne en Afrique et de la démocratisation en Afrique
- La question d’une défense européenne et de son financement
- Les enjeux énergétiques et environnementaux face à une destruction écologique
- La modernisation des démocraties
- Des risque de déconstruction européenne et des solutions
The Bridge Tank et le cercle France-Amériques prévoient d’organiser une prochaine session des « Entretiens Transatlantiques » autour d’une nouvelle personnalité politique.
The Bridge Tank participe à l’édition 2021 du Summit of Minds
L’édition 2021 du forum Summit of Minds s’est tenue à Chamonix, du 17 au 19 septembre. Ce sommet a pour objectif de discuter des questions macroéconomiques et de réfléchir à un monde où le bien-être du capital naturel est essentiel (la nature en tant qu’actif productif). Dans un contexte où la crise climatique devient une préoccupation de plus en plus centrale, initiant de nombreuses discussions de haut niveau, le Summit of Minds a réuni des personnalités politiques, économiques, scientifiques, culturelles et du monde des affaires du monde entier, dont le président arménien Armen Sarkissian, pour débattre de ces sujets clés.
Joël Ruet, Président de The Bridge Tank, est intervenu sur le panel : Transition énergétique (2) – Comment investir ? consacré à aux tendances actuelles de la transition vers des émissions nettes de carbone zéro, ses opportunités et ses risques pour les entreprises. Animé par Nik Gowing, directeur associé de Thinking the Unthinkable, Royaume-Uni, le débat s’est articulé autour de trois questions essentielles :
- Où va la « Smart Money »?
- L’engouement actuel pour l’ESG est-il durable ?
- Quels sont les actifs qui courent le risque de s’échouer ?
Au cours de son intervention, Joël Ruet a développé l’idée d’une absence de classes d’actifs clairs pour le financement de la transition énergétique, en soulignant les divers facteurs de risques impliqués par les incertitues inhérents à celle-ci, de la variance de rentabilité au manque de cohésion de certaines transitions nationales, en passant par la non-stabilisation des écosystèmes de l’hydrogène dans le monde. Joël Ruet a également souligné l’importance de différencier les mégatendances des méga-ambitions, affirmant qu’il n’existe pas d’énergie unique qui pourrait à elle seule résoudre les problèmes climatiques actuels.
Parmi les autres panélistes figuraient Martin Fraenkel, vice-président de S&P Global (Royaume-Uni), Eoin Murray, responsable des investissements de Federated Hermes International (Royaume-Uni), Franklin Servan-Shreiber, cofondateur et président de Transmutex (Suisse), ainsi que Mafalda Duarte, PDG de Climate Investment Funds (États-Unis).
Notre board member, Pranjal Sharma, a également participé à cet évènement, en intervenant lors des panels: ‘AI & Democracy – Do We Have Anything to Fear?’ et ‘Tech – How Far will Innovation Go?’
Au cours du forum, Joël Ruet a également échangé avec Lord Adair Turner, président de l’Energy Transitions Commission, Royaume-Uni, sur la façon dont la COP26 pourrait transformer les systèmes de négociation pour les futures COP, en incitant les secteurs financiers publics à agir contre le changement climatique aux niveaux régional, national et international.
Regarder les interventions sur notre chaine de YouTube :
The Bridge Tank co-organise la conférence « Asie centrale : entre convoitises russes et chinoises, quelle place pour l’Union européenne ? »
Le 17 septembre s’est tenue une conférence sur l’Asie centrale « entre convoitises russes et chinoises, quelle place pour l’Union européenne ? » à Sciences Po Strasbourg avec le soutien de The Bridge Tank, l’association Paris-Berlin-Moscou, Sciences Po Forum et l’Association des Alumni de Sciences Po Strasbourg. Cette conférence avait pour objectif de discuter de l’Asie centrale et plus spécifiquement d’étudier les influences russe, chinoise et européenne au sein des cinq pays centrasiatiques de l’ex-URSS : le Kazakhstan, le Kirghizstan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan grâce à l’expertise et à l’expérience de praticiens des relations internationales et de la région.
Parmi les intervenants, étaient présents Mme Sylvie Bermann, Ancienne Ambassadeure de France en Chine et en Russie et Présidente du Conseil d’administration de l’IHEDN, M. Gilles Rémy, Directeur du Groupe CIFAL, M. Thierry Kellner, Professeur à l’Université Libre de Bruxelles et spécialiste de la Chine, et M. Michaël Levystone, Chercheur au Centre Russie/NEI de l’IFRI, et, pour The Bridge Tank, Malaurie Le Bail, analyste en géopolitique et en énergie.
Cet évènement a fait salle comble, réunissant 150 personnes : M. Ivan Soltanovsky, Ambassadeur, Représentant permanent auprès du Conseil de l’Europe, M. Anuarbek Akhmetov, Consul Général de la République du Kazakhstan à Strasbourg, M. François Loos, Ancien Ministre français, M. Pierre Andrieu, Ancien Ambassadeur de France, différents experts ayant travaillé sur la région et de nombreux étudiants.
Co-organisateur de l’évènement, The Bridge Tank était représenté par son analyste, Malaurie Le Bail. Forte de son expérience en l’Asie centrale, elle a tout d’abord décrypté la situation climatique et environnementale de la région au travers d’une lecture scientifique des Contributions Prévues Déterminées au niveau national (CPDN) du Kazakhstan et du Tadjikistan à quelques semaines de la COP26. Nombreuses sont les analyses, tant dans la littérature académique, institutionnelle que dans les médias, qui mettent en avant le leadership kazakhstanais en matière de climat dans la région. Toutefois, en comparant les CPDN du Kazakhstan et du Tadjikistan, leurs objectifs de réduction des gaz à effet de serre sont quasi-similaires. Son intervention a permis de relativiser le leadership kazakhstanais et de mettre en lumière la manière dont les ambitions climatiques des Etats doivent être étudiées selon la notion de « responsabilité communes différenciées ». Malaurie Le Bail a ainsi suggéré deux recommandations :
- Le développement d’un outil qui permettrait de mesurer le degré d’ambition d’un Etat et de comparer les ambitions climatiques des Etats à contexte différent et/ou égalitaire.
- L’importance de la création d’une coalition centrasiatique climatique lors des négociations climat pour lutter contre des problématiques environnementales communes, telles que le manque d’irrigation d’eau ou la désertification.
Enfin, Malaurie Le Bail a conclu son intervention en présentant une analyse propre à notre Think Tank sur les Nouvelles routes de la Soie (BRI – Belt and Road Initiative). La BRI est à l’origine une solution sino-chinoise à un problème sino-chinois: la faible demande du marché intérieur et aux fortes exportations des biens, provoquant l’accumulation des devises chinoises des années 2000-2010. Les BRI ne sont donc pas simplement une initiative pour favoriser les investissements mais pour développer des prêts chinois transfrontaliers générant des flux physiques transfrontaliers. L’idée pour la Chine, notamment pour les entreprises chinoises, est de créer des infrastructures et des activités à l’étranger notamment en Asie centrale financées par la dette pour rééquilibrer la situation économique interne et de développer des infrastructures dans les provinces à l’ouest du pays. Sur le plan centrasiatique, les BRI permettent à ces pays de profiter d’infrastructures et de technologies développées et utilisées dans le cadre de ce projet, mais aussi d’intégrer un marché global et d’être au cœur d’un dispositif géopolitique fort.
Intervention de Malaurie Le Bail, analyste, The Bridge Tank, à la conférence : « Entre convoitises russes et chinoises, quelle place pour l’Union européenne ? »
La conférence sur Asie centrale à Sciences Po Strasbourg, le 17 septembre 2021, « Entre convoitises russes et chinoises, quelle place pour l’Union européenne ? », a été pour The Bridge Tank l’occasion de rappeler que les routes de la soie terrestres sont d’abord une vaste opération pour désenclaver les provinces de l’Ouest de la Chine.
Malaurie Le Bail, analyste, The Bridge Tank, a participé à cet événement modéré par Henri de Grossouvre et organisé par Michaël Levystone et Noé Morin, en présence de Sylvie BERMANN, ancien ambassadeur de France et Gilles RÉMY, PDG de CIFAL Groupe, Thierry Kellner, Michaël Levystone, Henri de Grossouvre et Noé Morin.
Regarder son intervention ici.
Lire notre article sur le conférence ici.
Quand les mauvaises controverses chassent la bonne : le covid-19 ou réhabiliter la controverse scientifique
A l’heure où se multiplient les variants du COVID-19, que sait-on génétiquement de ce virus, allant des processus de son émergence, jusqu’au rôle de la virologie dans l’analyse de son évolution actuelle, en passant par les origines génétiques de sa transformation en pandémie, ainsi que par l’hypothèse du rôle éventuel de l’homme et des laboratoires virologiques dans son essor ? Quelles sont les hypothèses étayées par des faits et débattues par les scientifiques, les controverses fondées sur des protocoles scientifiques ?
De l’émergence d’un virus pathogène à la pandémie et aux variants : La parole aux virologues
Pour éclairer ces questions, ce dossier présente nos échanges avec Sterghios Moschos, chercheur, virologue, avec Gabriel Gras, ancien chercheur en virologie et expert en sécurité biologique, et avec le professeur Jacques Cohen, médecin et scientifique, professeur d’immunologie.
Sterghios Moschos introduit le panorama des thèses scientifiquement débattues, Gabriel Gras aborde les questions liées aux origines du virus et au fonctionnement des laboratoires de sécurité biologiques et enfin Jacques Cohen aborde les questions liées, à partir du virus, à l’émergence de la maladie puis à sa transformation en pandémie, pour tirer quelques leçons sur une meilleure coordination entre disciplines, entre la science et les pouvoirs publics.
Enfin, dans une actualité où se tient le Congrès mondial pour la nature (UICN) à Marseille, nous ouvrons la question de la relation entre l’humanité et la nature.
Quand les mauvaises controverses chassent la bonne : réhabiliter la controverse scientifique
Lorsqu’une nouvelle épidémie survient, l’épidémiologie et la virologie sont initialement dans l’inconnu compte tenu de l’ADN du virus, sa propagation et ses origines. Au fur et à mesure que l’ADN et la famille des réservoirs et hôtes possibles se dévoilent, l’épidémiologie et la virologie deviennent plus clairvoyantes des conditions de propagation jusqu’au vaccin en passant par les origines.
Mais la science prend du temps et suit un certain protocole, au cours duquel des hypothèses doivent être émises et démystifiées, ou confirmées, totalement ou partiellement. Il s’agit d’un processus classique de la science en devenir, bien établi depuis le développement de la science moderne, bien compris par l’épistémologie des sciences, notamment par Gaston Bachelard et d’autres. Dans ce contexte, la « controverse scientifique » aide à découvrir la vérité à partir de la collecte, de l’accumulation et de l’interprétation minutieuse des faits.
Cependant, à l’ère post-médiatique, aussi politisée soit-elle, les controverses scientifiques échappent souvent à la chasse gardée de la science, fuient ou se font fuiter par les médias. Ces controverses peuvent même être intentionnellement affichées par toutes sortes de propagandes émanant de tous les côtés, de l’État, ou de la philanthropie ou des machines médiatiques. La pandémie actuelle n’a très probablement pas échappé à ce piège.
Pour cela, le temps peut encore clarifier le débat, mais un outil intéressant est fourni par la « cartographie » des controverses, telle que définie par Wikipedia : Les Mapping controversies (MC) est un cours académique enseigné en études scientifiques, issu des écrits du sociologue et philosophe français Bruno Latour. Les MC se concentrent exclusivement sur les controverses entourant la connaissance scientifique plutôt que sur les faits ou résultats scientifiques établis. Ainsi, il aide les sociologues, les anthropologues et les autres spécialistes des sciences sociales à se faire une idée non pas de la connaissance scientifique en soi, mais plutôt du processus d’acquisition de la connaissance. Les MC met en lumière les étapes intermédiaires correspondant au processus de recherche proprement dit et met en évidence les liens entre le travail scientifique et d’autres types d’activités.
Les « cartographies » des controverses vont à l’encontre de la controverse politique, et la controverse au bon sens du terme devrait être réappropriée par ceux à qui elle appartient par pure conception de la science : les scientifiques.
Pour plus d’informations sur le sujet, veuillez trouver en suivant une tribune écrite par Joël Ruet, Président du The Bridge Tank pour le média La Tribune : Coronavirus _ un analyseur de la complexité des relations hommes-animaux _
The Bridge Tank a écrit une note et développé une revue de littérature sur ce sujet: The Bridge Tank COVID19 – A note on scientific controversies and a Literature review
Veuillez trouver les transcriptions complètes des interviews: Verbatim – Interview Sterghios Moschos_FINAL; Verbatim – Interview Jacques Cohen_FINAL; verbatim – Interview Gabriel Gras_FINAL
TRT World – L’impact de la crise du COVID-19 sur l’économie française et européenne
En juillet 2021, le président de The Bridge Tank, Joël Ruet, économiste au CNRS, a rejoint David Foster sur la chaîne de télévision turque TRT World pour aborder l’impact de la pandémie de COVID-19 sur les économies de la France et de l’Union européenne.
Comparant la pandémie aux crises précédentes, telles que le choc pétrolier de 1973 et la crise financière de 2008, M. Ruet a affirmé que l’économie française avait bien résisté à la pandémie, malgré une baisse de 13 % du taux de croissance trimestriel du PIB (contre -1 % en 2008 et -2 % en 1973). L’une des différences majeures avec les crises précédentes est que la pandémie n’a pas entraîné une destruction de richesse aussi importante que celle subie par l’économie mondiale lors de la crise financière de 2008, a fait valoir Joël Ruet.
Ce dernier a également salué la bonne gestion de la pandémie par la France sur le plan macroéconomique. Les réponses du gouvernement français et de l’UE ont été très différentes de celles de 2008, car elles ont été beaucoup mieux coordonnées, plus rapides et plus complètes.
Les mesures mises en place par la France en 2020 pour soutenir l’activité économique pendant la pandémie ont représenté 500 milliards d’euros. Celles-ci furent répartis entre dépenses réelles (régimes de chômage partiel, fonds de solidarité) et mesures de trésorerie (report des cotisations de sécurité sociale et des paiements d’impôts au plus fort de la crise). Une deuxième catégorie de mesures mises en œuvre par la France se trouve dans son plan de relance économique de 100 milliards d’euros pour 2021-2022.
Toutes ces mesures ont permis de protéger les citoyens français, puisque le pouvoir d’achat des ménages est resté le même entre 2019 et 2020. En outre, l’économie française a créé 41 000 emplois entre avril et juin 2021, soit 15 % de plus que la moyenne trimestrielle observée depuis 2009. La majorité des Français étant désormais vaccinée, le scénario le plus probable reste celui d’une forte reprise (soit une prévision de croissance de 6 % selon le président français Macron), la Commission européenne elle-même tablant sur une croissance de 4,8 % dans l’UE et la zone euro cette année (prévision du 7 juillet).
En conclusion, Joël Ruet a également noté que la pandémie a créé une opportunité pour une accélération de la transformation verte dans l’UE.