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A l’occasion de la COP21, le 8 décembre, Joël Ruet, président du Bridge Tank, et l’avocat spécialiste en droit de la propriété intellectuelle Guillaume Henry ont présenté le rapport « Développement durable et propriété intellectuelle : l’accès aux technologies dans les pays émergents », au Cercle de l’Union Interalliée. Poursuivre la lecture « Paris COP21 – The Bridge Tank contribue à un rapport sur le développement durable et la propriété intellectuelle »
A la suite de l’implication du Bridge tank dans le projet Akon Lighting Africa, le Bridge Tank a été reçu par le chanteur et philanthrope Akon lors de son passage à Bamako le 15 décembre 2015. Akon a lancé son projet d’électrification du continent à travers le développement de l’énergie solaire.
Le programme Akon LightingAfrica a émergé suite au projet Power to Africa de Barack Obama, avec l’implication de son ancien conseiller de campagne Thione Niang. Un an après son lancement, les promoteurs d’Akon Lighting Africa revendiquent avoir créé 5 500 emplois indirects.
Cette initiative, soutenue par Solektra International, lancée en 2014, avec un financement d’un milliard de dollars, prévoit d’électrifier de plusieurs millions de foyers dans 40 pays d’ici 2020. Plus de 100 000 lampadaires et 102 000 kits solaires domestiques ont été installés dans 480 localités et 14 pays du continent.
Également, lors de cette conférence Akon annonce ce le lancement de la Solektra Solar Academy une académie de formation d’ingénieurs à Bamako. Elle vise à former des ingénieurs afin de développer une électrification renouvelable et durable des quartiers situés en périphéries de Bamako et d’autres principales villes maliennes importantes grâce à l’énergie solaire.
L’Académie a pour objectif de former 200 travailleurs qualifiés par an. Cette dernière, dont l’ouverture est prévue en janvier 2016, délivrera une formation technique et de marché de l’énergie mais également des programmes visant à éradiquer la pauvreté.
L’équipe du Bridge Tank a participé à une série d’événements pendant la COP21, dont une réunion au Sénat français avec la ministre marocaine de l’environnement Hakima el Haite, qui portait sur la position des pays en développement, ainsi qu’à la « COP des solutions ». De plus, est parue une étude que nous avons réalisée pour l’Institut national de la propriété intellectuelle français et que nous avons lancée au Cercle Interallié . Ces événements ont eu lieu entre le 30 novembre et le 12 décembre 2015. Pour la première fois dans l’histoire des Conférences des Parties (COP), simultanément à la ratification des Accords de Paris et aux négociations climat, un forum de solutions a été ouvert aux entreprises, influenceurs, chercheurs et think tanks.
Joël Ruet, président du Bridge Tank et Guillaume Henry, membre du conseil d’orientation du Bridge Tank ont présenté leur rapport pour l’Institut National de la Propriété Intellectuelle (INPI). Ce rapport propose des pistes pour accélérer le transfert des technologies vertes et du savoir-faire des grandes multinationales vers les pays du Sud. Aussi, Le Bridge Tank a présenté les résultats de son travail avec l’Institut de la mobilité durable de la Fondation Renault. Des pistes pour une agriculture résiliente au Brésil et en Afrique de l’Ouest, notamment la capture du carbone par les sols ont été présentées. Par ailleurs, ce sujet a fait l’objet d’une thèse que le Bridge Tank a co-réalisée avec l’EHESS et l’Ecole des Ponts. Ce sujet revêt une importance particulière pour le président français François Hollande, ainsi que pour le porte-parole du gouvernement français et ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll.
D’autres sujets de discussion ont été abordés tels que le développement de la mobilité électrique et l’accélération du verdissement des mix énergétiques de grands pays comme la Chine.
Le troisième sommet du Forum Inde-Afrique s’est tenu à New Delhi, en Inde, du 26 au 29 octobre 2015.
Le Premier ministre indien Narendra Modi avait invité les chefs d’État et de gouvernement africains. Ce sommet comprenait notamment une discussion avec le ministre indien des Finances Arun Jaitly, ainsi qu’une discussion avec la délégation kényane, qui était organisée par l’Observer Resource Foundation.
Un des temps forts du Sommet Inde-Afrique a été l’intervention du Président sénégalais Macky Sall sur l’évolution du rôle des investisseurs. Cette discussion, organisée par la Confédération de l’industrie indienne, représentée par son président, a réuni les principaux PDG indiens.
The Bridge Tank était le seul think tank européen à être invité aux débats et échanges en lien avec le soutien aux réformes africaines, telles que le Plan Sénégal Emergent (PSE), ainsi que nos contributions depuis des années à plusieurs politiques publiques indiennes.
En externe, la réception de l’Afrique demeure ambiguë. Talonnant depuis cinq années une Asie du Sud et du Sud-Est dont la croissance se tasse à 6 % (4,8 % pour l’Afrique en 2016), les observateurs mentionnent nombre de problèmes structurels. Une croissance tirée par l’augmentation de la mobilisation d’une plus grande quantité de facteurs – capital, travail – mais avec une trop faible amélioration de leur productivité, une trop forte dépendance aux activités agricoles sous-qualifiées et aux activités extractives de rente, de surplus, mal négociées. Bref, cette Afrique-là cumulerait les problèmes de la partie enclavée de la Chine, de l’Inde rurale, et des petits pays d’Amérique du Sud ! Lire la suite…
C’est au tour de l’Afrique d’émerger, disent les analystes…
Pour l’essentiel, les investisseurs en Afrique s’orientent vers les secteurs rentiers, à savoir les mines, le pétrole, les banques, l’assurance, les télécoms. C’est important, mais ce sont des moteurs de croissance très peu transformateurs des économies africaines, ouest-africaines notamment.
Joël Ruet, président, The Bridge Tank, analyse la visite de Narendra Modi vendredi 10 avril 2015 en France sur la chaîne télévision France24.
Regarder son intervention ici.
Le 3 mars 2015 le Bridge Tank a assisté à une cérémonie organisée à l’Elysée en présence du Président Hollande, qui a apporté son soutien à l’initiative du Ministre Borloo pour l’électrification de l’Afrique. De nombreuses figures politiques avaient fait le déplacement, comme Anne Hidalgo, Maire de Paris, mais aussi les présidents du Sénat et de l’Assemblée. François Hollande a soutenu durant la conférence que : «Seul Jean-Louis Borloo pouvait rassembler ces forces politiques. C’est l’esprit du Grenelle».En référence au Grenelle de l’environnement qu’avait dirigé l’ancien ministre de l’Écologie.
Ce dernier souhaite, en amont de la COP21, encadrer un véritable « win-win » entre pays développés et pays en voie de développement pour rassembler les bases d’un accord. Jean Louis Borloo insiste sur les enjeux de migrations que provoquerait le non accès à l’électricité : « Chaque année, 10 millions d’Africains supplémentaires n’ont pas accès à l’énergie. Si l’on ne fait rien, les problèmes de migration vont continuer, ». L’accès à l’électricité est crucial puisqu’il engendre l’accès à l’eau, au développement économique, social et culturel.
L’Afrique a ses propres programmes, tout comme les Etats-Unis, qui ont des programment pour l’Afrique. La prochaine étape sera une plus grande coordination qui, selon toute vraisemblance, prendra des années. Mais les briques s’additionnent et il était intéressant de participer à l’événement. The Bridge Tank s’est ensuite entretenu avec le Ministre Borloo, qui nous a fait un retour sur son souhait de poussée l’intégration des stratégies et des implications des agences et des entreprises africaines.
L’objectif de cette fondation « Energies pour l’Afrique » était la création d’une agence pour l’électrification du continent. Jean-Louis Borloo soutient que « chaque année, 10 millions d’Africains supplémentaires n’ont pas accès à l’énergie. Si l’on ne fait rien, les problèmes de migration vont continuer ». Pour lui, l’accès à l’électricité est crucial puisqu’il favorise également l’accès à l’eau et le développement économique, social et culture.
Jean -Louis Borloo a par ailleurs présenté son plan d’«électrification de l’Afrique», qui devrait s’étaler sur dizaine d’années. Cette initiative devrait bénéficier de « 4 milliards d’euros de subventions par an pendant 12 ans, et 200 milliards en prêts» de l’État français.
La ville de Bamako a accueilli du 19 au 21 février 2015 la 15e édition du Forum de Bamako, organisé par le président malien Ibrahim Boubacar Keïta. Il propose aux décideurs publics, professionnels des secteurs publics, parapublics et privés, aux institutions internationales, les partenaires au développement, à la société civile et aux médias de procéder à un état des lieux du continent et d’analyser les conditions opérationnelles et politiques de son émergence. Ce forum a réuni plus 300 personnes.
Tous ces défis et opportunités (la migration, les enjeux sécuritaires, le radicalisme religieux, le chômage précisément celui des jeunes, le développement de l’entrepreneuriat jeune, la qualité des services publics et liens entre l’Etat et les citoyens, le progrès de l’intégration régional) auxquels l’Afrique doit faire face ont été abordés durant ce Forum visant l’émergence de l’Afrique à l’horizon 2035.
Les ont porté sur la définition des conditions de transformation de la croissance en emplois productifs et emplois stables pour les populations du continent et les stratégies politiques et macroéconomiques pour une croissance accélérée et durable en Afrique.
Le Président du Bridge Tank, Joël Ruet, y était accompagné par deux membres africains du conseil d’orientation : Elhadj Kasse et Mamadou Lamine Diallo,
Joël Ruet est intervenu lors du débat sur le financement de la reconstruction malienne en proposant des solutions innovantes et en soulignant que le monde était en pleine expansion budgétaire. Il a fait valoir que le Mali disposait de bonnes marges pour lever une dette transformatrice qu’il devrait utiliser pour se reconstruire.
Le vice-président de la Banque ouest-africaine de développement a également pris la parole lors de cette table ronde.
En marge, Joël Ruet a pu discuter avec Younoussi Touré, ancien président de l’Assemblée nationale malienne, soutien de Soumaïla Cissé, chef de l’opposition, lors de l’élection présidentielle malienne.
