Catégorie : Nouvelles Energies

Réunion du groupe de travail sur le ciblage des prix du carbone couplé à un mécanisme d’ajustement aux frontières

The Bridge Tank a contribué au groupe de travail «Task Force on Carbon Pricing in Europe» piloté par l’ancien ministre de l’économie Edmond Alphandéry. 

Avec les encouragements de Pascal Canfin, Président de la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement européen, il rassemble des ministres, membres du Parlement européen, des représentants de groupes de réflexion, des universitaires, des membres du monde des affaires, ainsi que des autorités européennes et des décideurs de divers États membres de l’UE. 

L’énorme défi pour surmonter la crise de Covid-19 ne doit pas cacher le plus inquiétant qui nous attend: le réchauffement climatique. Au niveau européen, la «loi européenne sur le climat» qui vise à atteindre la neutralité climatique d’ici 2050 entend à juste titre créer un «environnement commercial prévisible pour les industries et les investisseurs». 

À cet égard, cet événement a examiné l’introduction du ciblage de la tarification du carbone dans le système européen d’échange de quotas d’émission. Cibler un prix prévisible du carbone dans le temps dans l’ETS éliminerait sa volatilité actuelle. Cet environnement de prix stable pour la prise de décision en matière d’utilisation de l’énergie serait une puissante incitation pour les entreprises à réduire de manière prévisible les émissions de carbone et donc à stimuler les investissements dans la transition énergétique. En tant que tel, cet appareil aiderait grandement à atteindre l’objectif «zéro émission nette de gaz à effet de serre» du Green Deal. Cette rencontre a également exploré les enjeux économiques et sociaux liés à l’introduction de cette mesure et s’est concentré sur la mise en œuvre d’un mécanisme d’ajustement du carbone à l’UE.

Ces propositions ont rencontré un fort intérêt des décideurs européens, de Frans Timmermans et Pascal Canfin aux ministres de quatre pays réunis, et des personnalités telles que Pascal Lamy ou Laurent Fabius. 

Réunion de travail avec Pascal Canfin, Président de la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement européen

A l’invitation d’Edmond Alphandery, ancien ministre de l’économie, aux côtés de Pascal Canfin (Président de la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement européen) et  l’ancien ministre des Finances italien Siniscalo – aujourd’hui VC chez Morgan Stanley, Joël Ruet a contribué à l’atelier pan-européen sur le prix du carbone dans le cadre de la réforme de l’EU ETS et du mécanisme d’ajustement aux frontières, réunion, incluant plusieurs ministres européens et les DG de l’UE. Il a notamment plaidé pour un prix du carbone comme outil économique principal mais sans exclure des outils-relais pour certaines énergies en cours de déploiement comme l’hydrogène, et la possibilité de fonds d’appui à la transition pour les technologies en cours de maturation  ou d’ici à ce que le prix du carbone atteinte des valeurs seuil.

Dans une discussion directe avec Frans Timmermans, (vice-président exécutif de la Commission européenne), et les principaux économistes de la commission Macron sur l’économie, ainsi que Pascal Lamy ancien directeur général de l’OMC portant sur «L’accord vert européen et le rôle de la tarification du carbone ». M. Timmermans a partagé avec nous son optimisme sur les énergies nouvelles, sur toutes les industries vertes qui s’accélèrent aujourd’hui, dont l’hydrogène, dans un horizon à terme de triplement de l’électrification de l’énergie européenne en plein avec une sortie du charbon. Il a également partagé son souhait d’une vision originale européenne sur un volontarisme énergétique partagé avec l’Afrique. Un grand moment de débat.

Lors de la dernière session de la journée, organisée par cet excellent groupe de travail sur le prix du carbone mis en place par Edmond Alphandery, ancien ministre de l’économie, Jochen Flasbarth, secrétaire d’État à l’environnement, à la conservation de la nature, à la construction et à la sûreté nucléaire au ministère fédéral allemand, Leonore Gewessler, ministre fédérale autrichienne  de l’action pour le climat, de l’environnement, de l’énergie, de la mobilité, de l’innovation et de la technologie,Hugo Morán, secrétaire d’État espagnol de l’Environnement,Brune Poirson, secrétaire d’État auprès du ministre français de la transition écologique, conviennent que l’UE devrait aller vers un mécanisme d’ajustement du carbone à la frontière et en discuter avec la Chine et l’Inde. Brune Poirson a ajouté la dimension du financement climatique et de l’acceptation sociale – la France et l’Allemagne sont alignées sur ce point.

Joël Ruet y a rappelé l’impératif de tenir compte des opportunités de transformation énergétiques de l’Europe du Sud, thématique validée par M. Flasbarth et Mme Gewessler.

Laurent Fabius  a fait une évaluation de l’Accord de Paris sur le Climat et la contribution que la nouvelle «équipe de l’UE peut y apporter. Dans un cadre qui doit rester compatible avec l’OMC, la tarification du carbone et l’ajustement des prix du carbone aux frontières progressent. M. Fabius a en outre plaidé pour une concertation ou du moins une information auprès de nos partenaires, dont l’Inde et la Chine, sujet auquel The Bridge Tank est attentif. 

Déjeuner de l’innovation organisé par The Bridge Tank à Davos

The Bridge Tank a organisé en marge du Forum Economique Mondial de Davos un workshop  international sur le thème : « Accélérer la ville intelligente – solutions de financement et gouvernance de projets pour les marchés émergents. » 

Joël Ruet président du Bridge Tank, et Pranjal Sharma, membre du Board du Bridge Tank et contributeur à l’agenda du WEF, rédacteur en chef de Businessworld, ont réuni à  Davos des décideurs pour un débat  autour d’un déjeuner  sur « l’accélération de la ville intelligente – solutions de financement et gouvernance de projet pour les marchés émergents», auquel ont participé Anand S Rao (Partner & Global AI Lead chez PwC), B.S.Kohli (Advisor to Chief Minister, Punjab Bureau of Investment Promotion), John Edge (Operating Partner Broadhaven Capital Partners), Jaime Malet (President,US-Spain Chamber of Commerce), Vijay Poonoosamy  (Director International & Public Affairs QI Group),, Dominique Piotet (CEO UNIT.city), Susheel Koul (Executive MD Asia Pacific, Jones Lang LaSalle).

Notre point de départ était que les  concepts de «villes intelligentes» sont discutés depuis longtemps mais qu’on ne les voit que peu émerger. Nous avons débattu de l’évolution des critères de financement des villes intelligentes; de leurs défis en constante évolution.

Tout d’abord, les contributeurs ont rappelé les enjeux de définition, allant de la simple conservation de l’énergie, de la nourriture ou de l’eau à une utilisation intelligente et généralisée des données, en passant par le développement des villes nouvelles, ou encore  l’immobilier avec une communauté d’écosystème comprenant la formation des talents, etc.

Le deuxième enjeu a porté sur la gouvernance: comment décider, comment les financer? Quelles stratégies entre les nouvelles villes et la modification des villes existantes? Et comment ne pas oublier les villages intelligents? L’expérience rurale indienne a notamment été discutée, notamment les stratégies pour passer du diesel au solaire, généraliser les wifis et les comptes bancaires numériques, la gestion numérique des données de récolte pour les engrais.

Les participants des pays émergents ont été d’avis que l’on devrait partir des villages, puis étendre l’expérience vers des villes intelligentes; l’exemple du Pendjab a été mentionné, qui a commencé ses programmes au niveau du district, puis avec 3 villes intelligentes. L’expérience d’IFC en matière de numérisation dans le cadre du programme « Invest in Africa » a également été mentionnée comme un projet pilote réussi. Cependant, l’internet bon marché via les systèmes mobiles ne fait pas en soi une ville intelligente: il est intéressant de noter que la question de l’espace a été évoquée: l’intelligence ne concerne pas seulement la numérisation mais nécessite de l’espace: dans les villes déjà congestionnées, cela soulève de sérieuses préoccupations.

Les questions de la gouvernance publique et de la rentabilité privée ont été évoquées, et une large part de la conversation a été consacrée à la question de permettre aux citoyens de s’approprier la ville dans laquelle ils vivent.

Les «grappes d’innovation», avec l’exemple ukrainien cette fois, ont été mentionnées dans un tel esprit de regarder plutôt ce qui rassemble les gens, sans nécessairement impliquer le gouvernement.

Enfin, des pratiques économiques innovantes ont été mentionnées: non seulement l’introduction de la technologie, mais aussi la cohabitation, le partage de l’économie, etc., et, à la fin, une approche plus segmentée de l’économie circulaire, entre prime / masse peut devoir être envisagée.

Policy Brief: Le capital Naturel Sol: Facteur de diversification durable de la Croissance

Le sol est un écosystème vivant, il est capable de croître. C’est aussi un capital productif mais les méthodes et technologies conventionnelles de son exploitation entraînent sa destruction. Inverser ce paradigme est la base d’une stratégie de croissance verte : le sol peut redevenir un puits de carbone, la matière et l’énergie qu’il produit peuvent alimenter des industries véritablement durables, en particulier celle de la mobilité. En tant que capital, le sol n’est pas irrémédiablement amené à se dégrader ; la gestion durable du capital-sol est une priorité pour la diversification durable et le climat.

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Policy brief: Transitions Énergétiques : Une Opportunité pour Enrichir les Trajectoires Industrielles des Territoires

Les transitions énergétiques vers des modèles de production décarbonnée en cours à l’échelle mondiale commencent à apparaître à beaucoup comme un véritable levier de croissance industrielle. Ce Policy Brief souligne que ce ne sera possible qu’à la condition d’allier innovation et redynamisation de secteurs industriels historiquement présents dans les territoires concernés. Lire la suite …

Policy Brief – Transferts de Savoir et de Technologies au Coeur des Enjeux du Développement – Quel rôle pour les Entreprises?

Le transfert de technologies, associé à la formation des savoirs, constitue de longue date un objectif ciblé par les politiques de développement. Les enjeux liés aux transitions climatiques et environnementales ont renforcé la perception de l’importance du transfert de technologie, propres en l’occurrence, du Nord vers le Sud, comme moyen du développement propre. Le mécanisme de développement propre (MDP) issu du protocole de Kyoto est l’outil principal de la finance climatique. Mis en œuvre en 2005, il a vocation à orchestrer ce transfert de technologies propres. Critiqué quant à son efficacité, son succès mitigé vient surtout rappeler une vérité pourtant connue de longue date : les capacités d’absorption technologique des territoires sont plus importantes que les technologies en elles-mêmes. Une stratégie de développement par la diffusion technologique ne peut donc ignorer le soutien aux tissus économiques locaux, à leurs entreprises ; soutien par le marché mais sans doute aussi par l’aménagement du régime de propriété intellectuelle dans le cas des transferts vers les économies en développement.

Ces deux derniers points sont nécessaires pour articuler une saine relation entre les entreprises internationales apporteuses de technologies et les entreprises locales réceptrices et en charge de se les approprier, les adapter et les diffuser… condition nécessaire du succès de la « greffe technologique ».

Nos recommandations s’appuient sur une logique spontanément mise en œuvre par les pays qui ont été les plus efficaces dans la captation de la « manne » MDP : la Chine, l’Inde et le Brésil ont su orchestrer leurs marchés et, par de généreuses offres en nature, s’affranchir des enjeux ailleurs bloquants de propriété intellectuelle.

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Rapport – Le Potentiel de l’Énergie Éolienne en ASIE du SUD-EST: un aperçu de L’INDONÉSIE, des PHILIPPINES et de la THAÏLANDE

Ce rapport fournit un aperçu du marché de l’énergie éolienne en Asie du Sud-Est.

La région est au milieu d’une transition énergétique incertaine, et fait encore face à un certain nombre de défis. Il s’agit notamment de l’augmentation rapide de la demande énergétique, de la production énergétique non diversifiée malgré le développement de certains projets intéressants mais qui restent insuffisants, des défis en matière d’infrastructures et des réglementations qui doivent être rapidement mises à jour pour encourager le développement des énergies renouvelables. Cependant, malgré ces défis, l’Asie du Sud-Est possède un grand potentiel dans les énergies renouvelables, encore inexploité.

Lire le RAPPORT EN ANGLAIS en cliquant ICI.

Notre regard sur la Low Emissions Solutions Conference tenue lors de la COP 22

Ce rapport détaille les discussions et conclusions de la conférence LESC qui s’est tenue du 14 au 16 novembre dans le cadre de la COP22 à Marrakech. Le rapport a pour objectif de collecter les données, citations et points de vue présentés par les panélistes et participants de cette conférence. Il présente également notre propre analyse et évaluation de l’événement, destinée à connecter les différentes idées présentées. La conférence LESC a été conçue comme un atelier présentant les différentes solutions innovantes qui ont pour objectif de concrétiser l’Accord de Paris. Orientée vers l’action, la conférence a fourni aux décideurs politiques un aperçu des nombreuses options qui s’offrent aujourd’hui dans la lutte contre le changement climatique.

La conférence s’est tenue sur trois jours. La première journée a été consacrée à la présentation d’initiatives majeures issues de la COP21. La deuxième journée s’est concentrée sur une variété de sujets spécifiques en identifiant les progrès et les goulets d’étranglement de chacun de ces sujets: politiques publiques, infrastructure, transport et carburants. Les échanges du troisième jour se sont plus concentrés sur la transition énergétique, les smart grids et nouvelles technologies vertes, le stockage de l’énergie et l’agriculture. Chaque panel était constitué de décideurs, d’ingénieurs et d’experts, ainsi que des représentants du secteur privé et de la société civile.

Sur l’ensemble des différents panels et événements de la LESC, plusieurs messages se sont distingués. Le premier est que, bien que l’accord de Paris ait été un grand pas vers un engagement international pour la lutte contre le changement climatique, la majeure partie du travail reste à essayer de comprendre comment nous pouvons appliquer cet accord en prenant en considération les spécificités locales. Deuxièmement, les données et les nouvelles technologies ont un rôle important à jouer dans la promotion et l’action contre le changement climatique. De ce fait, des politiques doivent être élaborées de façon à soutenir et encourager les innovations actuelles et futures. La troisième conclusion majeure est que même en l’absence d’une action gouvernementale de niveau national, les collectivités locales, les entreprises et la société civile continuent de progresser sur l’action climatique. Le quatrième et dernier message est qu’il n’existe pas de solution unique qui permettra aux pays de réduire leurs émissions. Les solutions et politiques, mises en places pour la lutte contre le changement climatique, doivent refléter les conditions locales et capitaliser sur les ressources disponibles.

The Bridge Tank défend la thèse de la nécessité de mettre au point des politiques précises et d’améliorer la coordination entre les différentes initiatives mises en place.

Voir notre rapport en anglais.

The Bridge Tank invité au lancement du Conseil de l’hydrogène lors du Forum de Davos 2017

Le 17 janvier 2017, lors du Forum de Davos, Dominic Waughray, directeur principal et responsable des initiatives environnementales du Forum économique mondial, a lancé le Conseil de l’hydrogène. Représenté par Joël Ruet, The Bridge Tank était le seul think tank invité à cet événement. Raphaël Schoentgen, membre du conseil d’orientation du Bridge Tank et Chief Technology Officer d’Engie, était aussi présent. De nombreux spécialistes de l’énergie et PDG y ont également participé. Ce forum était la toute première réunion de ce niveau consacré aux défis et aux opportunités à venir pour les technologies de l’hydrogène. Parmi les autres participants, citons Bertrand Picard, président de Solar Impulse, ainsi que les PDG de Total, Air Liquide, Kawasaki, Shell, Toyota, Linde, BMW, Engie, Daimler, Honda, Hyundai.

Première initiative mondiale de ce type, le « Conseil de l’hydrogène » vise à positionner l’hydrogène parmi les solutions clés de la transition énergétique. L’hydrogène, un vecteur énergétique polyvalent aux caractéristiques favorables, ne libère pas de CO2 au moment de son utilisation en tant que carburant ou source d’énergie propre, ce qui en fait un acteur important de la transition vers un système énergétique propre et à faible émission de carbone. Les technologies et les produits liés à l’hydrogène ont considérablement progressé au cours des dernières années et sont maintenant introduits sur le marché. Le Conseil travaillera avec un certain nombre de parties prenantes clés, telles que les décideurs politiques, les entreprises et les acteurs de l’hydrogène, les agences internationales et la société civile, et leur fournira des recommandations pour atteindre ces objectifs.

Lors du lancement, les membres du « Conseil de l’hydrogène » ont confirmé leur ambition d’accélérer leurs investissements importants dans le développement et la commercialisation des secteurs de l’hydrogène et des piles à combustible. Ces investissements s’élèvent actuellement à une valeur totale estimée à 1,4 milliard d’euros par an*. Cette accélération ne sera possible que si les principales parties prenantes renforcent leur soutien à l’hydrogène en tant qu’élément du futur bouquet énergétique par des politiques et des programmes de soutien appropriés.

Marrakech – Forum Mondial du Climat à la COP22

L’équipe du Bridge Tank a été invitée à assister au Forum Mondial du Climat organisé en marge de la COP22 le dimanche 13 novembre à l’hôtel Palm Plaza de Marrakech par World Climate Ltd en partenariat avec le royaume du Maroc et IRENA. Poursuivre la lecture « Marrakech – Forum Mondial du Climat à la COP22 »

COP22 à Marrakech: “Quelles innovations pour faire face au changement climatique ?”

La COP22 s’est tenue à Marrakech au Maroc, du 7 au 18 novembre 2016. Les thématiques mises en avant lors de la COP22 étaient: le financement Nord/Sud, la question des pertes et dommages et les problématiques spécifiques au continent africain comme l’adaptation et l’agriculture.

Les objectifs de cette Conférence des Parties étaient nombreux : (définir les règles de transparence pour limiter l’émission des gaz à effets de serre, le financement des 100 milliards de dollars US/an des pays les plus pollueurs aux pays en développement en faveur de l’adaptation au changement climatique, repenser l’agriculture (AAA – Adaptation de l’Agriculture Africaine, faire le point sur les avancées environnementales). Toutefois, ces objectifs ambitieux n’ont pas été concrétisés notamment celui concernant le financement.

En effet, seulement 16% des financements climat sont consacrés à l’adaptation (même si l’Allemagne, la Suède, l’Italie, et la Belgique ont promis 81 millions de dollars de nouvelles contributions au Fond pour l’adaptation).

Le Bridge Tank a organisé pendant la COP22 la conférence  . « Quelles innovations pour faire face au changement climatique ? ».  Celle-ci s’est tenue le 16 novembre 2016.  Le Président du Bridge Tank Joël Ruet animait cette conférence accompagné de Jasmine Zerinini, ancienne diplomate française et membre du conseil d’orientation du Bridge Tank et de Chatham House. Les principaux intervenants étaient Wang Yao, secrétaire général du Comité permanent pour le financement du climat de la Chine, Daniel Kammen, envoyé spécial du secrétaire américain John Kerry, Ajay Mathur (directeur général, TERI-The Energy and Resources Institute).

Cette conférence a permis d’identifier les bonnes pratiques en matière d’adaptation des modèles aux pays en développement, de mobilisation des ressources, de réglementation incitative. De plus, elle a principalement insisté surla co-innovation Sud-Sud, la capitalisation de la propriété intellectuelle et du savoir-faire pour des modèles innovants autour des écosystèmes locaux. Enfin, elle a souligné la valeur de l’innovation comportementale et civique sur le capital humain, l’éducation et la valorisation du capital immatériel pour les politiques publiques de déploiement inclusif des technologies vertes.


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