Participation du Bridge Tank au Sommet du Bund 2020
Charlene Barshefsky, ancienne représentante au commerce des États-Unis, Lu Feng, professeur à l’École nationale de développement de l’Université de Pékin, Timothy Geithner, 75e secrétaire au Trésor des États-Unis, He Jianxiong, ancien directeur exécutif pour la Chine au Fonds monétaire international, Motoshige Itoh, professeur de sciences sociales internationales à l’Université Gakushuin, Martin Wolf, rédacteur associé et commentateur en chef de l’économie au Financial Times, Robert Koopman, économiste en chef à l’Organisation mondiale du commerce, et Jeff Schott, chercheur principal au Peterson Institute for International Economics , figuraient parmi les principaux orateurs des séminaires au sommet du Bund. Cet événement était divisé en deux séminaires: «Relations sino-américaines et réponse mondiale: commerce et technologie», présidé par Lu Feng, et «Allocation d’actifs mondiale sous la nouvelle norme», animé par Wang Haiming, Secrétaire général du comité d’organisation du sommet du Bund et du China Finance 40 Forum. Le deuxième séminaire était divisé en deux panels, le premier consacré à «Allocation d’actifs et stratégies d’investissement sous la nouvelle normalité après la pandémie COVID-19» et le second à «Poursuite de la réforme du marché des capitaux et nouvelles opportunités d’investissement en actions».
Le Bridge Tank a été invité à assister à cet événement qui s’est déroulé les 24 et 25 octobre 2020. Plus de 30 experts du développement et de la finance étaient réunis pour intervenir dans ces séminaires.
Forum sur les relations sino-européennes et l’impact de la Pandémie COVID-19
Irina Bokova, ancienne directrice générale de l’UNESCO, Joël Ruet et Jean-Claude Beaujour, avocat et vice-président de la Fondation France-Amériques, figuraient parmi les orateurs principaux du forum du Bridge Tank sur les relations sino-européennes et l’impact de la Pandémie COVID-19 sur eux. Cet événement, co-organisé avec l’ambassade de Chine en France, a réuni des politiciens et des experts pour échanger sur l’évolution de la mondialisation, les investissements et la finance verte, les échanges humains et les transitions vertes en France, en Chine et dans l’Union européenne. Ce forum a eu lieu le 15 octobre 2020.
Forum sur les objectifs de développement durable 2030 des Nations unies
Ban Ki-moon, ancien secrétaire général des Nations unies, Liu Zhenmin, sous-secrétaire général des Nations unies, Justin Yifu Lin, doyen honoraire de l’École nationale du développement de l’université de Pékin et ancien premier vice-président de la Banque mondiale, Yves Leterme, ancien premier ministre belge, James Kimonyo, ambassadeur du Rwanda en Chine, Jeffrey Sachs, directeur du Réseau des solutions de développement durable des Nations unies et professeur à l’université de Columbia, Zhang Linxiu, directrice du Programme des Nations unies pour l’environnement – Partenariat international pour la gestion des écosystèmes, et Sandrine Nduwimana du Conseil des affaires Chine-Afrique, figuraient parmi les principaux orateurs du Forum sur les objectifs de développement durable 2030 des Nations unies et l’expérience de la Chine en matière de réduction de la pauvreté. Cet événement a été co-organisé par The Bridge Tank et le Think Tank CGTN. Il a eu lieu les 17 et 18 septembre 2020 en ligne, et a rassemblé plus de 140 représentants de 39 pays.
Parmi les suggestions pour atteindre les objectifs d’éradication de la pauvreté figuraient l’introduction d’un revenu de base temporaire pour les personnes situées juste en dessous ou au-dessus du seuil de pauvreté, des programmes de déparasitage, ainsi que des investissements dans la santé des enfants, les droits des femmes et les possibilités d’éducation. L’éthique et la gestion humaine doivent être au centre du processus de construction d’un monde durable sans pauvreté.
Cet événement a été diffusé sur CGTN, CCTV News, People’s Daily, Xinhua et Xinwenlianbo.
Joël Ruet décrypte le sommet virtuel UE – Chine sur France24
Joël Ruet, économiste et Président du think tank, The Bridge Tank, explique sur la chaîne de télévision France24, que la Chine a besoin que le sommet UE-Chine, qui s’est tenu lors du sommet de G20 en 2018, sur les investissements sino-européens soit un succès, car elle a perdu sa relation privilégiée avec les Etats-Unis.
Regarder son intervention ici.
Autour de George Papandreou, Madeleine Albright et plusieurs Premier Ministres ou Ministres des Affaires Etrangères, le 22ème Symi Symposium invente le « Forum Hybride »
Du 26 au 30 juillet, la famille progressiste s’est réunie à nouveau, pour discuter de la situation mondiale et américaine actuelles, de l’avenir de l’Europe et de sujets tels que les systèmes d’apprentissage tout au long de la vie, la renaissance énergétique, les Balkans, les BRICS. Cette réunion a trouvé une nouvelle forme d’équilibre: à la fois présidentielle et webinaire.
Malgré la pandémie et les frontières fermées, le Symi Symposium, organisé chaque année par la Fondation Andreas Papandreou, a pu cette année encore réunir les influenceurs politiques et académiques amis de George Papandreou. Depuis 2017, The Bridge Tank fait partie de cette réunion, qui aura cette année contribué à inviter le « Forum Hybride »: une belle combinaison de débats sur invitation et règle de confidentialité de « Chatham House », et d’échanges sur mesure par zoom avec des dirigeants tels que Madeleine Albright, le SG adjoint de l’OTAN Mircea Geona, l’ancien Premier ministre d’Australie Kevin Rudd ou Colette Avital, ancienne candidate à la présidence en Israel.
Sans divulguer les positions de divers orateurs, les sujets ont porté sur des questions pressantes. Avec Madeleine Albright et plus tard avec Richard Parker de Harvard, sur la compréhension croissante que le racisme en Amérique a quelque chose de « systémique », ou encore sur la manière dont la situation des États-Unis se rapporte à la fin d’une époque où les Américains étaient à 80% enracinés dans la population blanche américano-européenne, évoluant maintenant vers des populations issues de 4-5 origines qui essaient d’organiser une politique nationale; les Etats-Unis sont maintenant à un point où ils doivent négocier en interne de nouvelles alliances politiques et ceci pourrait être l’une des racines du désordre national américain.
Alors que la Grèce préside aujourd’hui le Conseil de l’Europe, cette édition a été l’occasion de discuter des grands enjeux européens avec
Frank Schwabe, président du groupe socialistes, démocrates et verts à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, ou avec Francesca Abrogast, secrétaire exécutive du groupe.
Nous avons également mené les conversations habituelles du Symposium Symi avec des dirigeants des Balkans ou des progressistes en lutte de différentes parties du monde, comme Isadora Zubillaga du Venezuela, la Représentante spéciale à Paris de Juan Guaido. Les conversations avec des dirigeants qui viennent de sortir des luttes démocratiques (Macédoine du Nord) ont attesté que « La démocratie est la plus longue réunion ». Dans cette ligne, Joel Ruet du Bridge Tank a plaidé pour une discussion continue avec les « tisseurs » de tous les systèmes.
Au cours de la même session, une conversation spéciale avec Mircea Geoana nous a permis de mesurer que le Secrétariat de l’OTAN est très actif dans la veille stratégique sur les risques et les menaces de l’avenir.
Nous avons également discuté du développement de la pandémie à travers le prisme des systèmes d’apprentissage tout au long de la vie, sur trois horizons temporels: jusqu’à présent, la réaction contre le Covid était de « Défense », nous allons maintenant avoir besoin de « sortir » de cet espace temporaire pour nous préparer activement à la transformation, par exemple l’humanisation des systèmes: Sur toutes les questions qui n’ont pas de frontières, un leadership du care doit émerger à travers le bon équilibre des communautés, de la démocratie participative, de la technologie, et d’une éducation conçue pour le monde et la vie, pas seulement pour l’employabilité. L’économie aussi doit être mobilisée : à la veille de l’automatisation, comment les robots contribueront-ils aux revenus, et les revenus, comment soutiendront-ils une « oisiveté positive » contributive à la société.
Il est d’autant plus important de poursuivre ce travail et de ne pas être aveuglé par la concurrence stratégique, les frictions, mais plutôt de reconnaître les domaines des collaborations stratégiques : Covid, climat, coopération financière. Le Symposium s’est terminé sur le terrain de l’optimisme, notant que dans le long cours de l’histoire de l’énergie, par exemple, le monde voit la première transformation énergétique tirée par la politique. Cette transition doit être juste avec une véritable intégration énergie-société par la politique; cela peut servir d’étude de cas pour un contrat social renouvelé plus important.
Enfin, Symi est toujours l’occasion de continuer l’échange d’idées au-delà des sessions.
Par Joël Ruet, Président, The Bridge Tank
NB: Ce post n’est qu’une réflexion personnelle sur l’événement et les discussions et ne lie en aucune façon les organisateurs, ni aucun-e participant-e. Les citations ne sont pas nécessairement attribuables à l’un-e ou l’autre des participant-e-s, ni aux personnes mentionnées dans le présent post, mais sont plutôt à des reprises de certaines formules qui ont pu circuler dans le forum à un moment donné.
Réunion du groupe de travail sur le ciblage des prix du carbone couplé à un mécanisme d’ajustement aux frontières
The Bridge Tank a contribué au groupe de travail «Task Force on Carbon Pricing in Europe» piloté par l’ancien ministre de l’économie Edmond Alphandéry.
Avec les encouragements de Pascal Canfin, Président de la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement européen, il rassemble des ministres, membres du Parlement européen, des représentants de groupes de réflexion, des universitaires, des membres du monde des affaires, ainsi que des autorités européennes et des décideurs de divers États membres de l’UE.
L’énorme défi pour surmonter la crise de Covid-19 ne doit pas cacher le plus inquiétant qui nous attend: le réchauffement climatique. Au niveau européen, la «loi européenne sur le climat» qui vise à atteindre la neutralité climatique d’ici 2050 entend à juste titre créer un «environnement commercial prévisible pour les industries et les investisseurs».
À cet égard, cet événement a examiné l’introduction du ciblage de la tarification du carbone dans le système européen d’échange de quotas d’émission. Cibler un prix prévisible du carbone dans le temps dans l’ETS éliminerait sa volatilité actuelle. Cet environnement de prix stable pour la prise de décision en matière d’utilisation de l’énergie serait une puissante incitation pour les entreprises à réduire de manière prévisible les émissions de carbone et donc à stimuler les investissements dans la transition énergétique. En tant que tel, cet appareil aiderait grandement à atteindre l’objectif «zéro émission nette de gaz à effet de serre» du Green Deal. Cette rencontre a également exploré les enjeux économiques et sociaux liés à l’introduction de cette mesure et s’est concentré sur la mise en œuvre d’un mécanisme d’ajustement du carbone à l’UE.
Ces propositions ont rencontré un fort intérêt des décideurs européens, de Frans Timmermans et Pascal Canfin aux ministres de quatre pays réunis, et des personnalités telles que Pascal Lamy ou Laurent Fabius.
A l’invitation d’Edmond Alphandery, ancien ministre de l’économie, aux côtés de Pascal Canfin (Président de la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement européen) et l’ancien ministre des Finances italien Siniscalo – aujourd’hui VC chez Morgan Stanley, Joël Ruet a contribué à l’atelier pan-européen sur le prix du carbone dans le cadre de la réforme de l’EU ETS et du mécanisme d’ajustement aux frontières, réunion, incluant plusieurs ministres européens et les DG de l’UE. Il a notamment plaidé pour un prix du carbone comme outil économique principal mais sans exclure des outils-relais pour certaines énergies en cours de déploiement comme l’hydrogène, et la possibilité de fonds d’appui à la transition pour les technologies en cours de maturation ou d’ici à ce que le prix du carbone atteinte des valeurs seuil.
Dans une discussion directe avec Frans Timmermans, (vice-président exécutif de la Commission européenne), et les principaux économistes de la commission Macron sur l’économie, ainsi que Pascal Lamy ancien directeur général de l’OMC portant sur «L’accord vert européen et le rôle de la tarification du carbone ». M. Timmermans a partagé avec nous son optimisme sur les énergies nouvelles, sur toutes les industries vertes qui s’accélèrent aujourd’hui, dont l’hydrogène, dans un horizon à terme de triplement de l’électrification de l’énergie européenne en plein avec une sortie du charbon. Il a également partagé son souhait d’une vision originale européenne sur un volontarisme énergétique partagé avec l’Afrique. Un grand moment de débat.
Lors de la dernière session de la journée, organisée par cet excellent groupe de travail sur le prix du carbone mis en place par Edmond Alphandery, ancien ministre de l’économie, Jochen Flasbarth, secrétaire d’État à l’environnement, à la conservation de la nature, à la construction et à la sûreté nucléaire au ministère fédéral allemand, Leonore Gewessler, ministre fédérale autrichienne de l’action pour le climat, de l’environnement, de l’énergie, de la mobilité, de l’innovation et de la technologie,Hugo Morán, secrétaire d’État espagnol de l’Environnement,Brune Poirson, secrétaire d’État auprès du ministre français de la transition écologique, conviennent que l’UE devrait aller vers un mécanisme d’ajustement du carbone à la frontière et en discuter avec la Chine et l’Inde. Brune Poirson a ajouté la dimension du financement climatique et de l’acceptation sociale – la France et l’Allemagne sont alignées sur ce point.
Joël Ruet y a rappelé l’impératif de tenir compte des opportunités de transformation énergétiques de l’Europe du Sud, thématique validée par M. Flasbarth et Mme Gewessler.
Laurent Fabius a fait une évaluation de l’Accord de Paris sur le Climat et la contribution que la nouvelle «équipe de l’UE peut y apporter. Dans un cadre qui doit rester compatible avec l’OMC, la tarification du carbone et l’ajustement des prix du carbone aux frontières progressent. M. Fabius a en outre plaidé pour une concertation ou du moins une information auprès de nos partenaires, dont l’Inde et la Chine, sujet auquel The Bridge Tank est attentif.
Conférence du G20: Recommandations politiques pour un monde post-COVID-19
Joel Ruet a présenté les recommandations du groupe de travail convoqué par The Bridge Tank sur la finance climat: Structurer et renforcer le financement climatique implique de se concentrer sur la différenciation entre les différents appétits pour le risque, et d’en favoriser l’accès aux acteurs du Sud.
Tant la mobilisation de 100 milliards de dollars pour le climat pour 2020 qu’une promesse d’objectif renouvelé pour 2025 restent insaisissables. Les négociations sur le climat se dirigent vers une impasse. Le Fonds vert pour le climat, le plus important parmi les fonds multilatéraux pour le climat, vise « un impact plus important sur l’atténuation et l’adaptation qui changent de paradigme ».
Afin d’encourager les flux privés supplémentaires, le G20 devrait soutenir la stratégie du GCF consistant à accréditer efficacement davantage d’acteurs du Sud, à devenir un facilitateur de la fusion nord-sud-sud des finances publiques-privées et d’un Fonds de « prise de risques instruit ». Cela désamorcerait la crise des négociations climatiques et accompagnerait la structuration du financement climatique.
Notre Policy Brief « Promouvoir l’accès direct des acteurs du Sud au Fonds vert pour le climat pour réduire les risques et augmenter les flux de financement climatique », a été rédigé par Joël Ruet, Alessia Ameghini, Adel Ben Youssef, Ban Le, Celine Bak, Alexandre Borde, Paolo Giudici, Axel Michaelowa, Kang Rongping, Aman Srivastava, Leena Srivastava, Anbumozhi Venkatachalam.
Échanges et propositions industrielles avec l’ambassade de Chine à Paris
Le 11 juin, Joël Ruet a échangé sur la situation internationale contemporaine avec l’ambassadeur de Chine à Paris et des personnalités françaises dont les anciens ministres Hubert Védrine et François Loos, les anciens conseillers diplomatiques de l’Elysée Maurice Gourdault-Montagne et Jean-David Levitte, les experts Emmanuel Dupuy, Barthelemy Courmont ou le Général Jean-Bernard Pinatel.
Plusieurs intervenants on rappelé que les Etats-Unis ont sur le fond une position qui sera durable même si la forme changerait avec une éventuelle élection de M. Biden.
François Loos et Joël Ruet ont évoqué de concert la non-signature persistante d’un traité bilatéral Chine-UE sur les investissements, la nécessité de ré-industrialiser. The Bridge Tank a insisté sur la nécessité d’avoir une approche territoriale pour la France qui sorte du cadre Anglo Saxon axé sur le « tout commerce » mais aille aussi dans le sens d’encadrer les pratiques entre l’UE et la Chine.
Joël Ruet a insisté sur le fait que les discussions industrielles demeurent en fin de cycle malgré les déclarations bilatérales optimistes, rappelant avec d’autres participants que le dialogue 17+1 doit aussi être rapproché de l’UE afin de préparer le Sommet Chine-UE de Leipzig.
Quels effets de la pandémie sur la compétition entre les Etats-Unis et la Chine ?
Note d’analyse, par l’Ambassadeur Philippe COSTE.
Les tensions entre les deux compétiteurs sont en train de s’aggraver, la situation de la Chine par rapport aux Etats-Unis va probablement se renforcer et la gouvernance mondiale fait encore plus gravement défaut que par le passé, appelant à plus d’Europe.
► Que les deux puissances qui tiennent entre leurs mains une bonne partie du sort de la planète se montrent si peu pénétrées de leurs responsabilités vis-à-vis des autres est non seulement un spectacle navrant, mais tout se passe comme si les institutions internationales elles-mêmes étaient détournées de leur vocation et devenaient le champ clos d’une lutte d’influence entre les deux superpuissances.
► Les éléments qualitatifs conduisent néanmoins à nuancer l’appréciation d’une Chine ayant pris l’avantage relatif. Avant la « diplomatie des masques », les Européens étaient partagés à l’égard de la Chine : un peu méfiants mais très intéressés à continuer de faire des affaires avec ce pays de cocagne. Depuis, les proportions se sont inversées : toujours intéressés à faire des affaires mais nettement plus méfiants.
► Il n’en est que plus urgent que le seul recours imaginable, c’est-à-dire l’Europe, se mobilise encore plus énergiquement pour appeler le monde à la raison. Evidemment, entre les disputes sur le Brexit et celles sur la solidarité financière entre pays du Nord et du Sud, et avec les échéances de court terme écrasantes qui assaillent les gouvernements européens, la tâche n’est pas aisée, pour dire le moins. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas la tenter, avec conviction et opiniâtreté, car c’est la seule voie possible.