Policy Brief – Transferts de Savoir et de Technologies au Coeur des Enjeux du Développement – Quel rôle pour les Entreprises?
Le transfert de technologies, associé à la formation des savoirs, constitue de longue date un objectif ciblé par les politiques de développement. Les enjeux liés aux transitions climatiques et environnementales ont renforcé la perception de l’importance du transfert de technologie, propres en l’occurrence, du Nord vers le Sud, comme moyen du développement propre. Le mécanisme de développement propre (MDP) issu du protocole de Kyoto est l’outil principal de la finance climatique. Mis en œuvre en 2005, il a vocation à orchestrer ce transfert de technologies propres. Critiqué quant à son efficacité, son succès mitigé vient surtout rappeler une vérité pourtant connue de longue date : les capacités d’absorption technologique des territoires sont plus importantes que les technologies en elles-mêmes. Une stratégie de développement par la diffusion technologique ne peut donc ignorer le soutien aux tissus économiques locaux, à leurs entreprises ; soutien par le marché mais sans doute aussi par l’aménagement du régime de propriété intellectuelle dans le cas des transferts vers les économies en développement.
Ces deux derniers points sont nécessaires pour articuler une saine relation entre les entreprises internationales apporteuses de technologies et les entreprises locales réceptrices et en charge de se les approprier, les adapter et les diffuser… condition nécessaire du succès de la « greffe technologique ».
Nos recommandations s’appuient sur une logique spontanément mise en œuvre par les pays qui ont été les plus efficaces dans la captation de la « manne » MDP : la Chine, l’Inde et le Brésil ont su orchestrer leurs marchés et, par de généreuses offres en nature, s’affranchir des enjeux ailleurs bloquants de propriété intellectuelle.
Rapport – Le Potentiel de l’Énergie Éolienne en ASIE du SUD-EST: un aperçu de L’INDONÉSIE, des PHILIPPINES et de la THAÏLANDE
Ce rapport fournit un aperçu du marché de l’énergie éolienne en Asie du Sud-Est.
La région est au milieu d’une transition énergétique incertaine, et fait encore face à un certain nombre de défis. Il s’agit notamment de l’augmentation rapide de la demande énergétique, de la production énergétique non diversifiée malgré le développement de certains projets intéressants mais qui restent insuffisants, des défis en matière d’infrastructures et des réglementations qui doivent être rapidement mises à jour pour encourager le développement des énergies renouvelables. Cependant, malgré ces défis, l’Asie du Sud-Est possède un grand potentiel dans les énergies renouvelables, encore inexploité.
Lire le RAPPORT EN ANGLAIS en cliquant ICI.
« Nouvelles routes de la soie » – The Bridge Tank participe à un voyage d’étude en Chine
En novembre 2017, un voyage d’étude en Chine portant sur les « nouvelles routes de la soie » (Belt and Road Initiative) a été organisé par l’ambassade de Chine en France. Ce voyage a rassemblé une délégation de 10 personnalités françaises, parmi lesquelles figuraient Joël Ruet, Président, The Bridge Tank, des décideurs politiques, des journalistes et d’anciens officiers généraux des forces armées.
Cette délégation, conduite par l’ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée et ministre français Frédéric de Saint-Sernin, conçue en relation avec le général (2s) Eric de la Maisonneuve, et qui incluait notamment le général (2s) Jean-Bernard Pinatel, Alain Frachon, journaliste au journal Le Monde, Damien Cesselin, directeur de la rédaction de la séance de l’Assemblée Nationale, Emmanuel Hache, chercheur à à l’IFPEN, a passé une semaine en Chine et a visité quatre villes : Pékin, Xi’an, Xiamen et Shanghai. Cette tournée a permis d’échanger avec des membres d’instituts officiels spécialisés dans différents domaines: du plus important institut chinois d’études étrangères (le China Institute of International Studies) à la Commission nationale du développement et de la réforme (NDRC), en passant par diverses organisations financières chargées de financer et de promouvoir la Belt and Road Initiative (BRI), comme le Fonds de la Route de la soie, la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII), ou encore le comité exécutif de la Bank of China.
La délégation a été accueillie à Pékin par le chef du département Europe du ministère des affaires étrangères chinois, à Xi’an et dans la province de Shaanxi par les autorités provinciales, à Xiamen par le vice-maire et à Shanghai par la municipalité.
La délégation a échangé avec les autorités sur l’intégration de la BRI dans l’économie mondiale, la position des institutions financières chinoises en Afrique, ainsi que sur les relations financières et industrielles entre les secteurs économiques français et chinois. Les visites ont également amené les participants à ce voyage d’étude sur le terrain, notamment dans le port automatisé de Xiamen et sur les plateformes d’interconnexion ferroviaire de Xi’an. Xiamen est l’une des trois principales zones économiques spéciales historiques de Chine.
Photos du voyage d’étude
Le port de Xiamen
Policy Brief : Pour une Stratégie d’Ecosystème Économique Rural : vers la Croissance Inclusive dans les Pays Emergents
L ’émergence n’est pas qu’industrielle ou urbaine. The Bridge Tank expose une stratégie de croissance inclusive par la création-densification d’écosystèmes économiques agricoles formant une économie rurale diversifiée. Télécharger le Policy Brief …
Programme de soutien aux investissements pour les PMA – AG de l’ONU édition 2017
Le Président du Bridge Tank, Joël Ruet, accompagné de ElHaj Kasse membre de notre conseil d’orientation, ont participé le 22 septembre 2017 au forum du Programme de soutien aux investissements pour les PMA (Pays les Moins Avancés) au siège de l’ONU, réunissant des ministres, des directeurs des agences de promotion des investissements dans les PMA, les représentants des partenaires de développement des PMA et les experts dans ce domaine.
Ce programme ISP/LDCs (Investment support programme for Least Developed Countries) a été lancé au début de l’année 2016 pour la première fois. La communauté internationale avait alors réaffirmé la volonté de répondre aux besoins particuliers des PMA. Cette initiative a été développée par UN-OHRLLS et IDLO.
Les PMA regroupent les pays les moins développés socio-économiquement de la planète. Ce groupe rassemble 47 pays : Afghanistan, Angola, Bangladesh, Bénin, Bhoutan, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Comores, Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Haïti, Kiribati, Laos, Lesotho, Liberia, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie, Mozambique, Myanmar, Népal, Niger, Ouganda, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Salomon, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan du Sud, Soudan, Tanzanie, Tchad, Timor oriental, Togo, Tuvalu, Vanuatu, Yémen, et Zambie.
Ce programme a reçu une contribution financière majeure du gouvernement italien, qui souhaite au travers de cet investissement répondre au besoin d’augmenter les IDE des PMA pour la décennie 2011-2020 et aussi dans le Programme d’Action d’Addis-Abeba de 2015. Dans l’objectif de développement durable10/cible 10.b: « Réduire les inégalités entre les pays et en leur sein », l’importance du rôle des IDE (Investissement Directs Etrangers) et de leur augmentation est également reconnu.
Durant la conférence, Irene Khan DG d’IDLO a rappelé que les PMA devaient être toujours en priorité pour l’agenda 2030 « #2030Agenda is about leaving no one behind and #LDCs cannot be left behind ». La protection juridique des IDE dans les PMA a été l’une des thématiques abordées.
Des Capitalismes Non-Alignés
LES PAYS ÉMERGENTS, OU LA NOUVELLE RELATION INDUSTRIELLE DU MONDE
L’essor des économies émergentes constitue l’une des grandes transformations du XXIe siècle. Elles restent pourtant bien mal comprises. Poursuivre la lecture « Des Capitalismes Non-Alignés »
Policy Brief: Régulation financière et urgence Climatique – Pour des Normes Prudentielles et Comptables plus Vertes
Abdeljellil Bouzidi, The Bridge Tank, est le co-auteur d’un Policy Brief du Think Tank Terra-Nova http://tnova.fr/etudes/regulation-financiere-et-urgence-climatique-pour-des-normes-prudentielles-et-comptables-plus-vertes
« Il est vital pour nos économies de réconcilier rapidement les modes de financement avec les objectifs climatiques. Or, tant la régulation prudentielle de la finance européenne que la comptabilité, sont encore exclusivement orientées vers la prévention d’une crise systémique dont la définition ignore la dimension climatique.
II est nécessaire et urgent de réinvestir le champ prudentiel pour assurer le financement de l’économie verte et de la lutte contre le réchauffement climatique, en y faisant figurer des critères macroéconomiques favorables à l’environnement. Plus généralement, nous devons arrêter de penser les problèmes environnementaux comme des externalités du système productif. »
Notre regard sur la Low Emissions Solutions Conference tenue lors de la COP 22
Ce rapport détaille les discussions et conclusions de la conférence LESC qui s’est tenue du 14 au 16 novembre dans le cadre de la COP22 à Marrakech. Le rapport a pour objectif de collecter les données, citations et points de vue présentés par les panélistes et participants de cette conférence. Il présente également notre propre analyse et évaluation de l’événement, destinée à connecter les différentes idées présentées. La conférence LESC a été conçue comme un atelier présentant les différentes solutions innovantes qui ont pour objectif de concrétiser l’Accord de Paris. Orientée vers l’action, la conférence a fourni aux décideurs politiques un aperçu des nombreuses options qui s’offrent aujourd’hui dans la lutte contre le changement climatique.
La conférence s’est tenue sur trois jours. La première journée a été consacrée à la présentation d’initiatives majeures issues de la COP21. La deuxième journée s’est concentrée sur une variété de sujets spécifiques en identifiant les progrès et les goulets d’étranglement de chacun de ces sujets: politiques publiques, infrastructure, transport et carburants. Les échanges du troisième jour se sont plus concentrés sur la transition énergétique, les smart grids et nouvelles technologies vertes, le stockage de l’énergie et l’agriculture. Chaque panel était constitué de décideurs, d’ingénieurs et d’experts, ainsi que des représentants du secteur privé et de la société civile.
Sur l’ensemble des différents panels et événements de la LESC, plusieurs messages se sont distingués. Le premier est que, bien que l’accord de Paris ait été un grand pas vers un engagement international pour la lutte contre le changement climatique, la majeure partie du travail reste à essayer de comprendre comment nous pouvons appliquer cet accord en prenant en considération les spécificités locales. Deuxièmement, les données et les nouvelles technologies ont un rôle important à jouer dans la promotion et l’action contre le changement climatique. De ce fait, des politiques doivent être élaborées de façon à soutenir et encourager les innovations actuelles et futures. La troisième conclusion majeure est que même en l’absence d’une action gouvernementale de niveau national, les collectivités locales, les entreprises et la société civile continuent de progresser sur l’action climatique. Le quatrième et dernier message est qu’il n’existe pas de solution unique qui permettra aux pays de réduire leurs émissions. Les solutions et politiques, mises en places pour la lutte contre le changement climatique, doivent refléter les conditions locales et capitaliser sur les ressources disponibles.
The Bridge Tank défend la thèse de la nécessité de mettre au point des politiques précises et d’améliorer la coordination entre les différentes initiatives mises en place.
Décryptages émergents n°8: Point de vue sur l’investissement chinois et zoom sur le stockage des énergies vertes au Sud
Si la Chine a connu en 2015 un ralentissement tempéré de sa croissance, ses investissement étrangers se sont, eux, envolés. Officiellement établie depuis décembre 2015, la Banque Asiatique d’Investissements pour les Infrastructures (BAII) démontre la volonté du géant asiatique de passer d’une stratégie basée sur la production de masse à une logique de valorisation de son capital aux échelles régionales et mondiales. The Bridge Tank décode cette nouvelle force d’investissements. Poursuivre la lecture « Décryptages émergents n°8: Point de vue sur l’investissement chinois et zoom sur le stockage des énergies vertes au Sud »