Cette conférence intitulée « Structurer les nouveaux marchés du changement climatique : Les. Business Models Sud-Sud pour l’après COP22 », s’est tenue le 16 novembre dans la « zone verte » (société civile) de la COP22 comme troisième des quatre conférences accueillies par le Bridge Tank lors du sommet de la COP22 à Marrakech entre le 7 et le 18 novembre 2016.
Elle a proposé une nouvelle analyse de la mondialisation après les COP21 et COP22, construite sur une approche par écosystèmes globaux, régionaux et locaux. La question des marchés de demain pour les technologies et les services durables a été abordée : plusieurs innovations pourront être déployé et rentable à condition de répondre aux besoins des pays émergeants et en développement. À cet égard, l’idée que seules les économies du Nord doivent se diriger vers une économie verte n’est tout simplement plus valable.
Cette conférence a réuni différents représentants d’entreprises et décideurs politiques, qui ont pu discuter des défis, développer une compréhension commune des conséquences des futures réglementations et évaluer l’impact de la COP21 et de la COP22 sur leurs propres domaines, avec une vision claire des opportunités futures.
The Bridge Tank était présent à cet évènement, représenté par Joël Ruet le Président et Abdeldjellil Bouzidi, Managing Partner chez EmenaAdvisory et membre du conseil d’orientation du Bridge Tank. Abdeldjellil Bouzidi a soutenu que la finance verte s’est trop concentrée sur l’atténuation et pas assez sur l’adaptation. Il a également défendu l’idée que les « Debt for Climate Swaps » seraient une solution de financement viable pour les pays ayant une dette importante. Il a ajouté que les obligations vertes avec un taux d’intérêt lié à la performance environnementale peuvent attirer des investisseurs vertueux. Joël Ruet a soutenu qu’au Maroc, ces obligations vertes à taux variable devraient retenir l’attention du Groupe MASEN énergies nouvelles.
Les intervenants étaient Catherine Girard, experte en énergie et matières premières au sein du Groupe Renault, Thomas Eymond-Laritaz, directeur exécutif d’APCO Global Solutions. Parmi les principaux messages, Catherine Girard a notamment déclaré que les véhicules électriques, malgré les avantages évidents qu’ils présentent, nécessitent la mise en place d’un nouvel « écosystème ».