A Dar-es-Salam, IDLO (Organisation internationale pour le développement du droit) a organisé les 1er et 2 juin 2016 un forum sur le thème « Réaliser l’Agenda 2030 et l’Agenda 2063 : l’État de droit comme moteur du développement durable de l’Afrique » avec le ministre tanzanien des Affaires étrangères Bernard Membe.
Mamadou Lamine Diallo, membre du Parlement sénégalais, ancien banquier de la Banque Centrale d’Afrique de l’Ouest, et ancien chef de cabinet politique du président de la Commission africaine, président et cofondateur de la Coalition parlementaire ouest-africaine pour la transparence dans l’industrie minière, a également exposé ses idées. En tant que membre du conseil d’orientation du Bridge Tank, il faisait partie de la délégation conduite par notre président Joël Ruet.
Les intervenants de ce forum ont reconnu que l’Afrique, malgré ses grandes richesses et son potentiel, était toujours confrontée à d’importants défis en matière de développement mais connaissait une transformation rapide et profonde. Ils sont parvenus à la conclusion qu’une collaboration à l’échelle africaine sur le renforcement de l’État de droit jouera un rôle clé dans la réalisation des objectifs de développement mondiaux et régionaux. Cet objectif nécessiterait plusieurs changements, notamment une amélioration du système judiciaire africain et de la connaissance de la jurisprudence, ainsi que le développement d’une discussion multipartite entre les gouvernements, les entreprises et les acteurs de la société civile pour lutter contre la corruption.
Parmi les intervenants figuraient Irène Khan, directrice générale d’IDLO, Judit Arenas, secrétaire générale d’IDLO, Paulino Wanawilla, ministre de la Justice du Sud-Soudan, et Martha Karua, leader de l’opposition et candidate à la présidence du Kenya.