L’hydrogène vert: perspectives d’avenir à la COP26
Durant la COP26 de Glasgow, The Bridge Tank a focalisé sa contribution à la conférence sur le thème de l’hydrogène vert et son potentiel en tant que vecteur d’énergie décarbonée. Participant actif des COP depuis la COP 22 et le Forum sur l’innovation qu’il avait contribué à organiser, think tank invité au lancement du Conseil de l’hydrogène à Davos en 2017, The Bridge Tank avait défini l’hydrogène comme l’un des enjeux clé de la COP26/COP 15 en amont du sommet à travers un rapport spécial.
Représenté par son président Joel Ruet et notre board member Raphael Schoentgen, Founder & CEO of Hydrogen Advisors, The Bridge Tank a recueilli des idées et partagé son expertise sur l’hydrogène à travers deux sessions sur le sujet. Le 11 novembre, The Bridge Tank a participé à l’Hydrogen Transition Summit, qui rassemblait des experts de l’hydrogène du monde entier pour discuter du rôle que cette molécule jouera dans la transition vers un avenir net zéro. Raphael Schoentgen, board member de The Bridge Tank, était l’un des orateurs du sommet.
Michael Matheson, secrétaire d’État écossais chargé de la neutralité carbone, de l’énergie et des transports, a ouvert le sommet sur la transition vers l’hydrogène en soulignant le rôle des partenariats bilatéraux ville-région dans l’accélération de la mise en place des chaînes d’approvisionnement en hydrogène.
Dans plusieurs régions du monde, les conditions économiques et technologiques nécessaires au développement de l’hydrogène sont déjà en place, a affirmé Raphael Schoentgen, ajoutant que le soutien du public à l’hydrogène est désormais fort. Si le prix du carbone est important, savoir qui seront les bailleurs de fonds et disposer d’un financement en fonds propres sont deux éléments clés pour passer à l’échelle supérieure, a ajouté M. Schoentgen.
Utilisation de l’hydrogène vert
La veille, le 10 novembre 2021, l’ONUDI et le ministère autrichien de l’Action pour le climat ont organisé un side event sur le thème » Utilisation de l’hydrogène vert : Stimuler la croissance des énergies renouvelables et faire progresser la transition énergétique inclusive » au SDG 7 Pavilion. L’événement a rassemblé :
- Stephan Sicars, directeur général de la direction de l’environnement et de l’énergie de l’ONUDI,
- Leonore Gewessler, ministre autrichienne de l’action climatique, de l’environnement, de l’énergie, de la mobilité, de l’innovation et de la technologie,
- Rolando Castro-Córdoba, vice-ministre de l’énergie et de la qualité environnementale du Costa Rica,
- Rebecca Maserumule, directrice en chef pour l’hydrogène et l’énergie au ministère de la science et de l’innovation d’Afrique du Sud,
- Ahmed Benlarabi de l’IRESEN (Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles),
- Alicia Eastman d’InterContinental Energy.
La ministre Gewessler a défini un cadre visant à accroître les complémentarités entre le stockage de l’électricité, la mobilité longue distance, la tarification du carbone et l’orientation de l’hydrogène en priorité vers les secteurs difficiles à décarboner, tels que l’acier. Cette utilisation particulière de l’hydrogène vert présente un potentiel considérable en Afrique du Sud, a fait remarquer M. Maserumule, car elle pourrait contribuer à décarboniser les secteurs miniers et chimiques, mais aussi les transports publics dans le contexte de la révision des contributions déterminées au niveau national (NDC) du pays.
À Oman, le soleil et le vent du désert pourraient donner lieu à la production d’hydrogène et d’ammoniac verts, ainsi qu’à la production d’eau et à la fixation du carbone atmosphérique par la production de carburants synthétiques.