Ce rapport détaille les discussions et conclusions de la conférence LESC qui s’est tenue du 14 au 16 novembre dans le cadre de la COP22 à Marrakech. Le rapport a pour objectif de collecter les données, citations et points de vue présentés par les panélistes et participants de cette conférence. Il présente également notre propre analyse et évaluation de l’événement, destinée à connecter les différentes idées présentées. La conférence LESC a été conçue comme un atelier présentant les différentes solutions innovantes qui ont pour objectif de concrétiser l’Accord de Paris. Orientée vers l’action, la conférence a fourni aux décideurs politiques un aperçu des nombreuses options qui s’offrent aujourd’hui dans la lutte contre le changement climatique.
La conférence s’est tenue sur trois jours. La première journée a été consacrée à la présentation d’initiatives majeures issues de la COP21. La deuxième journée s’est concentrée sur une variété de sujets spécifiques en identifiant les progrès et les goulets d’étranglement de chacun de ces sujets: politiques publiques, infrastructure, transport et carburants. Les échanges du troisième jour se sont plus concentrés sur la transition énergétique, les smart grids et nouvelles technologies vertes, le stockage de l’énergie et l’agriculture. Chaque panel était constitué de décideurs, d’ingénieurs et d’experts, ainsi que des représentants du secteur privé et de la société civile.
Sur l’ensemble des différents panels et événements de la LESC, plusieurs messages se sont distingués. Le premier est que, bien que l’accord de Paris ait été un grand pas vers un engagement international pour la lutte contre le changement climatique, la majeure partie du travail reste à essayer de comprendre comment nous pouvons appliquer cet accord en prenant en considération les spécificités locales. Deuxièmement, les données et les nouvelles technologies ont un rôle important à jouer dans la promotion et l’action contre le changement climatique. De ce fait, des politiques doivent être élaborées de façon à soutenir et encourager les innovations actuelles et futures. La troisième conclusion majeure est que même en l’absence d’une action gouvernementale de niveau national, les collectivités locales, les entreprises et la société civile continuent de progresser sur l’action climatique. Le quatrième et dernier message est qu’il n’existe pas de solution unique qui permettra aux pays de réduire leurs émissions. Les solutions et politiques, mises en places pour la lutte contre le changement climatique, doivent refléter les conditions locales et capitaliser sur les ressources disponibles.
The Bridge Tank défend la thèse de la nécessité de mettre au point des politiques précises et d’améliorer la coordination entre les différentes initiatives mises en place.