L’Inde a montré, à l’approche de la COP21, une attitude bien moins ouverte que son voisin chinois. Elle a ainsi refusé de chiffrer la baisse de ses émissions. Son ministre de l’Environnement, Prakash Javadekar, admettant d’ailleurs que les priorités de son gouvernement concernaient d’abord l’accès à l’électricité et la réduction de la pauvreté, malgré le fait que 13 des 20 villes les polluées au monde sont localisées en Inde. Cela dit, la volonté de l’Inde de moderniser son industrie et d’accroître son potentiel énergétique a coïncidé avec des objectifs de développement durable, puisque l’Inde a tout de même l’ambition d’installer une capacité de 100 GW de solaire d’ici 2022.