En avant-première de la COP 21, Joël Ruet, président du Bridge Tank participait à un dîner au Sénat autour de Mme Hakima El Haité, ministre déléguée chargée de l’environnement au Maroc, dont le pays accueillera la COP 22 en 2016, « dans filiation de la COP 21 » y a-t-elle déclaré.
Ce dîner fut on ne peut plus à propos pour le Bridge Tank dont la mission est de faire remonter et décrypter les « voix actives des Suds ».
La ministre marocaine a ainsi plaidé pour une transition « de la COP de la mitigation » (réduction des émissions) « à la COP de l’adaptation » (financement de la protection des zones affectées par le changement climatique). Une idée qui résonne avec la revendication portée par le groupe africain selon lequel il n’y aura pas d’accord durable si l’adaptation n’a pas le mêmes poids que l’atténuation dans les efforts.
Une position qui permet, d’un point de vue géopolitique, de sortir du blocage sur le transfert de technologies entre la Chine, l’Inde, le G77 d’un côté et l’OCDE de l’autre, en élargissant le champ des projets. Et qui sera clé pour l’efficacité de long terme des actions entreprises pour lutter contre le réchauffement climatique, et accélérer l’innovation. Innovation qui sera, selon le Bridge Tank, portée par des écosystèmes industriels certes mais aussi par les économie rurales, celle de la biomasse par exemple, et par la mise en œuvre d’un réelle gouvernance environnementale.
Ces enjeux intelligemment rappelés et discutés au Sénat, résonnent avec les analyses du Bridge Tank dans lesquelles nous mettons en avant les formes partagées d’une nouvelle prospérité.