En externe, la réception de l’Afrique demeure ambiguë. Talonnant depuis cinq années une Asie du Sud et du Sud-Est dont la croissance se tasse à 6 % (4,8 % pour l’Afrique en 2016), les observateurs mentionnent nombre de problèmes structurels. Une croissance tirée par l’augmentation de la mobilisation d’une plus grande quantité de facteurs – capital, travail – mais avec une trop faible amélioration de leur productivité, une trop forte dépendance aux activités agricoles sous-qualifiées et aux activités extractives de rente, de surplus, mal négociées. Bref, cette Afrique-là cumulerait les problèmes de la partie enclavée de la Chine, de l’Inde rurale, et des petits pays d’Amérique du Sud ! Lire la suite…