Les leaders du G20 se réunissaient les 7 et 8 juillet dans la ville portuaire de Hambourg ; symbole du commerce, ils y cherchaient les clés d’une mondialisation par l’investissement.
À des milliers de kilomètres au sud, la mise en saisie conservatoire d’un anodin bateau d’engrais africain mouillant dans un port d’Afrique serait-elle en passe de devenir un symbole de la part d’ombre de la « nouvelle mondialisation » : rétive au commerce ; politisant l’investissement ; instrumentalisant les cours de justice locales, discret détricotage des avancées de la gouvernance multilatérale ?