Conférence des Nations Unies sur les Océans : notre issue brief sur l’économie bleue dans le Gofle du Bengal : problèmes communs, expertise partagée ?

A l’occasion de la conférence des Nations Unies sur les océans à Lisbonne, co-organisée avec les gouvernements du Kenya et du Portugal, The Bridge Tank et l’Agence française de développement ont le plaisir de partager une note de synthèse sur l’économie bleue dans le Golfe du Bengale.

Ce papier est une synthèse du rapport principal, dans lequel nous avons rassemblé les résultats d’un effort de collaboration d’un an avec les acteurs clés du secteur de l’économie bleue au cours de trois ateliers interactifs avec ceux-ci.

Le Golfe du Bengale est l’une des parties essentielles de la région de l’océan Indien en raison de son potentiel élevé du point de vue géopolitique et géoéconomique. La région de l’océan Indien est une région multipolaire qui contribue à plus de la moitié du PIB et de la population mondiale, et dont le centre d’intérêt principal est l’océan.

Ses écosystèmes et ses ressources naturelles constituent un atout unique pour les pays et territoires de la région. Il est donc essentiel de comprendre et de mesurer l’activité économique liée à cet atout pour développer durablement les économies et les moyens de subsistance concernés.

The Bridge Tank et l’Agence française de développement (AFD) ont co-organisé trois ateliers de novembre 2021 à mars 2022, avec les acteurs du Bangladesh, de l’Inde et du Sri Lanka, afin de discuter et d’échanger des connaissances sur la manière dont ces pays organisent leurs stratégies d’économie bleue.

En particulier, les conversations ont porté sur la manière dont ils définissent leurs stratégies d’économie bleue et proposent des solutions :

  • Évaluer les impacts physiques du changement climatique sur la durabilité des écosystèmes côtiers et océaniques et sur la ressource halieutique,
  • S’adapter à ces impacts sur l’évolution des écosystèmes côtiers, des communautés sociales et des chaînes de valeur.

Avec la participation active de différents centres de la région, les discussions collaboratives ont démontré un haut niveau de savoir-faire, de technicité et de connaissances en termes de collecte d’informations sur le climat, l’élévation du niveau de la mer, les ressources halieutiques et la mise en œuvre de projets pour répondre aux problématiques locales.

Nos points clés sont les suivants :

  • Des résultats communs aux trois pays ont été identifiés, ce qui constitue une base commune pour poursuivre la discussion et identifier des projets ayant une dimension de ressource commune régionale et/ou de bien public mondial :
    • une grande quantité d’activités scientifiques et de groupes de réflexion dans la région et un savoir-faire technique,
    • un défi majeur pour que ces contributions soient coordonnées au niveau régional et ne progressent pas en silo,
    • des questions sur la manière dont la recherche peut se traduire par l’élaboration de politiques au niveau national et régional.
  • Il est nécessaire de comprendre comment l’économie bleue est formalisée au niveau national et comment elle se traduit au niveau le plus bas, ainsi qu’au niveau régional. Il n’existe pas d’outil de suivi, de vérification et de transparence pour soutenir le déploiement d’une économie bleue efficace et efficiente.
  • Quel sera l’impact de la transition climatique sur les politiques de l’économie bleue sur l’ensemble de la population ?
  • La multiplicité des parties prenantes est un problème pour l’amélioration de la coordination à travers la chaîne de valeur de l’économie bleue, ce qui entraîne une fragmentation des décisions et des actions.

Lire l’issue brief ici (en anglais)

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